AccueilExpressions par Montaigne[Afrique : les rivalités stratégiques] - Bamako assiégée, le Sahel qui bascule ?La plateforme de débats et d’actualités de l’Institut Montaigne Moyen-Orient et Afrique26/11/2025ImprimerPARTAGER[Afrique : les rivalités stratégiques] - Bamako assiégée, le Sahel qui bascule ?Auteur Jonathan Guiffard Expert Associé - Défense et Afrique Découvreznotre série Afrique : les nouvelles rivalités stratégiquesDepuis le coup d'État militaire des cinq colonels en 2021 au Mali et le départ des forces françaises en 2022, les groupes jihadistes tentent de reprendre la main. Que veulent-ils et quelle est leur stratégie ? Quelle est la riposte des juntes malienne et burkinabè alliées aux Russes, et comment se servent-elles de la France comme bouc émissaire ? En reprenant, trois ans après, les scénarios qu'il avait anticipés en 2023 dans la première saison de sa série [Afrique, les rivalités stratégiques], Jonathan Guiffard offre un autre exemple des bénéfices de l'analyse prospective et propose un nouvel état des lieux des rapports de force au Sahel.Depuis plusieurs semaines, la capitale du Mali, Bamako, est soumise à un siège logistique des jihadistes du JNIM [Jama'at Nusrat ul-Islam wa al-Muslimin, Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, issu d’Al-Qaïda] : le pétrole ne rentre presque plus dans la capitale, car les camions-citernes en provenance de Dakar ou d’Abidjan sont systématiquement ciblés. La ville fonctionne donc au ralenti et le pouvoir ne parvient pas à renverser la situation.Au-delà des titres alarmistes qui comparent Bamako à Kaboul, que comprendre de cette situation ? Est-ce une nouvelle salve d’opérations jihadistes ou un point de bascule dans la guerre que mènent les jihadistes au pouvoir malien ? Treize jours après l’échec d’une première tentative, la capitale va-t-elle tomber aux mains des jihadistes ?En s’appuyant sur notre analyse prospective de janvier 2023, dans laquelle nous avions anticipé ce qui se passe aujourd’hui, nous procéderons à une mise à jour par une explicitation des évènements en cours et des risques qu’ils posent pour le futur.Assiéger BamakoLe 11 janvier 2023, nous avions publié une analyse intitulée "Effondrement sécuritaire au Mali et au Burkina Faso : que peut-il se passer ? Anticiper la crise à travers le regard des jihadistes". Celle-ci était un exercice prospectif qui visait à détailler les stratégies des jihadistes pour en déduire la suite des évènements, en pesant les rapports de force sur le terrain et en prenant en compte les éventuels facteurs majeurs de rupture.Dans la sous-partie "Peut-on anticiper l’avenir ?", nous avions par exemple écrit que "la capitale malienne sera encerclée dans sa campagne augmentant le nombre d’embuscades dans la zone, asséchant partiellement l'économie locale au bon vouloir des katibates [chef de bataillon] du JNIM". Presque trois ans après, nous y sommes, confirmant au passage l’intérêt majeur pour l’analyse en politique étrangère de l’anticipation et de la planification permises par les analyses prospectives.Comment l’expliquer ? Le JNIM a lancé ce siège, dans le prolongement des autres sièges réalisés contre des villes moyennes du centre du pays depuis 3 ans déjà. Si le JNIM a choisi cette stratégie, que nous comparions déjà à la stratégie du Viet Minh de contrôle des campagnes, c’est en raison de plusieurs facteurs :il dispose d’un nombre réduit de soldats, déjà hyper-sollicités dans la vaste étendue que composent les territoires malien et burkinabè, ainsi que dans les territoires de l’ouest du Niger et du nord du Bénin et du Togo. Le JNIM n’a pas le même volume de combattants que les Talibans afghans ou que le Hayat Tahrir Al Cham (HTC) syrien, ce qui le limite sensiblement dans l’échelle de ses opérations ;AQMI, la branche d’Al Qaïda qui est le groupe tutélaire du JNIM, a fait l’expérience du contrôle territorial strict, en 2012, en occupant le nord du Mali et notamment les villes de Tombouctou, Kidal et Gao. Or, ces conquêtes ont entraîné une réponse militaire franco-malienne forte et imposé une défaite importante à l’organisation jihadiste. Les autorités d’AQMI en ont tiré la leçon qu’il ne fallait pas se précipiter pour reprendre le contrôle des villes, qu’il fallait prioriser une campagne asymétrique et des efforts renouvelés de prédication religieuse auprès des populations, tant que des forces militaires restaient en mesure de les frapper. En l’état, la prise de contrôle de villes et de positions militaires fixes permettrait aux forces maliennes et à leurs alliés russes de les frapper relativement facilement (avions, drones) ;le JNIM est un groupe jihadiste multi-communautaire, ce qu’il rappelle régulièrement dans sa propagande, mais qui reste majoritairement composé de membres de communautés du nord et du centre du Mali. Or, si ces communautés sont présentes à Bamako, elles sont très minoritaires et la majorité du tissu social bamakois est lié à des groupes sociaux peu représentés au sein du JNIM. Dans ce contexte, une prise de contrôle directe de Bamako entraînerait une fuite massive de la population et de grandes difficultés pour le groupe jihadiste à contrôler la ville ;ce constat est renforcé par le fait que si l’armée malienne est en difficulté partout dans le pays et que sa coopération avec les mercenaires russes de l’Africa Corps est difficile, les meilleures unités sont plutôt présentes à Bamako et en mesure de répondre avec force à un assaut direct du JNIM. Or, comme expliqué ci-dessus, la priorité du JNIM est de conserver ses troupes.La stratégie du JNIM semble avant tout chercher à faire tomber la junte militaire au pouvoir en augmentant la pression sur la capitale et en délégitimant un pouvoir qui a construit ses fondations sur une propagande combattante.Ainsi, la stratégie du JNIM semble avant tout chercher à faire tomber la junte militaire au pouvoir en augmentant la pression sur la capitale et en délégitimant un pouvoir qui a construit ses fondations sur une propagande combattante. Face à l’assèchement en pétrole de Bamako et la neutralisation progressive des capacités d’action de l’armée, le JNIM peut espérer (a) des négociations, (b) un soulèvement de la population et/ou (c) un coup d’État par des nouvelles forces militaires prêtes à négocier ; avec pour conséquence directe un départ des Russes, une application de la loi islamique la plus dure sur tout ou partie du Mali et/ou l’autonomisation de certaines régions du territoire (au nord et au centre).Sauf à ce que l’armée malienne s’effondre complètement et fuie la capitale, ce qui semble peu probable, le JNIM ne cherchera pas à conquérir militairement la ville.Dans ce contexte, les appels officiels à quitter la capitale des chancelleries occidentales ont été lus comme l’imminence de la chute de Bamako. C’est une incompréhension des médias qui ont vu dans ces appels un parallèle avec Kaboul en août 2021. Or, il s’agit plutôt pour les ambassades de limiter les risques pour leurs ressortissants et leurs familles, et de passer sur un mode "crise" avec des équipes resserrées ; mais aussi de faire face, en amont, à une rupture imminente des approvisionnements en pétrole qui empêcheraient alors une évacuation de la capitale.Reprendre une lecture de moyen-termePour comprendre ce qui se joue dans ce nouveau chapitre, il est nécessaire de reprendre de la hauteur. Si nous soumettons à l’analyse ce que nous avions anticipé en janvier 2023, nous pourrions en déduire les nouvelles tendances pour l’avenir. Ainsi, nous avions écrit que :"l'accroissement des opérations FAMa[ Forces armées maliennes]/Wagner allait accélérer le recrutement des populations" par le JNIM, tout comme "l'inaction des rebelles de la CMA [Coordination des mouvements de l'Azawad, force indépendantiste rebelle] et l’absence de résolution des accords de paix d'Alger". S’il est très difficile d’évaluer finement le volume de combattant du groupe jihadiste, force est de constater qu’en trois ans, il est parvenu à étendre encore sa zone d’action au Mali et dans la région, mais aussi ses logiques de siège dans les villages du centre, ce qui semble confirmer un recrutement continu de nouveaux combattants. Les combats entre Bamako et les rebelles du nord confirment aussi que les accords d’Alger sont devenus caducs ;"l'augmentation des tensions entre la CMA et les FAMa/Wagner conduira à la reprise des affrontements armés au nord, avec une CMA objectivement alliée au JNIM qui l’appuiera". Cette dynamique a eu lieu et, après leur retraite de la bataille de Kidal en novembre 2023, les groupes rebelles de la CMA devenue Front de Libération de l’Azawad (FLA) ont repris des attaques sporadiques contre les forces maliennes et russes au Nord du pays, notamment grâce à une formation reçue dans le domaine des drones. La guerre asymétrique a repris et plusieurs défaites cinglantes des forces russes ont eu lieu lors d'embuscades réalisées en parallèle par le FLA et le JNIM. Cette dynamique va se renforcer, à mesure que le JNIM parviendra à bloquer Bamako, l’armée malienne ayant de moins en moins de renforts pour faire face aux attaques au Nord ;"la fragmentation de fait du centre du pays entraînera des combats réguliers entre la katibat Macina et les milices d’autodéfense communautaires. Ces dernières ne parviendront probablement pas à s’imposer". Là encore, c’est ce qui s’est passé, les milices d’auto-défenses subissant désormais les négociations menées par les autorités locales avec le JNIM pour des accords locaux. Ceux-ci imposent souvent le désarmement et/ou le démantèlement des milices, ce que refuse par exemple le chef de la milice Dan Na Ambassagou. Le siège de Bamako marque indirectement l’échec complet des milices d’autodéfense qui n’ont plus les moyens et capacités de faire face au JNIM, alors que l’armée malienne ne peut plus les soutenir, se repliant sur des logiques de massacres des populations civiles suspectes ;"la capitale malienne sera encerclée dans sa campagne, augmentant le nombre d’embuscades dans la zone, asséchant partiellement l'économie locale au bon vouloir des katibates du JNIM. Elle sera aussi soumise à des attentats ponctuels. Sauf à ce que l’armée malienne s’effondre totalement, il est peu probable que la ville soit occupée [...] Pour leur part, les villes moyennes feront l’objet de sièges informels et le JNIM verrouillera les axes alentour pour imposer un contrôle des hommes et des marchandises". Si ce point a été confirmé et développé dans la section précédente, il faut noter ici que les sièges touchent aussi de nombreuses villes du centre du pays, mais aussi du sud et de l’ouest. Aujourd’hui, l’ensemble des campagnes du territoire malien est soumis à un contrôle léger des jihadistes, y compris à l’ouest et au sud du pays ;"la zone des trois frontières et de l'est malien (région de Ménaka) restera contestée longtemps, la branche sahélienne de l'État Islamique étant dans une impasse géographique mais disposant encore de moyens humains et militaires conséquents. Sans accord politique du Niger avec les contingents nigériens de l'EI, la zone deviendra l'épicentre d’un nouvel émirat local de l'État Islamique." Cette dynamique s’est effectivement poursuivie, l’EI continuant de contrôler cet espace est-malien et de mener des opérations régulières contre les forces armées nigériennes. Elle a aussi repris une stratégie d’enlèvements d’étrangers pour financer ses opérations. Pour l’heure, ni le JNIM, ni les armées locales ne parviennent à déloger durablement l’EI dans cette zone. Nous avions indiqué que l’armée algérienne pourrait le faire si ce groupe devenait trop menaçant, ce qui n’est pour l’instant pas le cas, l’EI continuant de prioriser ses attaques contre le Niger. En revanche, si le JNIM parvenait à contraindre un changement politique à Bamako avec un arrêt global des hostilités, il est probable que le JNIM et le FLA reprennent leurs hostilités contre l’EI pour les expulser du Mali, comme le HTC le fait désormais en Syrie ;"cette perte de contrôle du Mali amènera à des regains de tensions politiques et in fine à l’ouverture d’un dialogue politique avec le JNIM pour définir les modalités d’une trêve durable, qui amputera le Mali d’une grande partie de son territoire, voire qui imposera un changement constitutionnel très important". Nous ne somme pas encore à cette phase, mais la pression contre Bamako devrait nous y amener, sauf sursaut militaire ou changement complet de paradigme (intervention militaire extérieure, par exemple, ce qui apparaît toutefois comme peu probable) ;"au Burkina Faso, les objectifs seront de même nature et réalisés de manière plus rapide encore, en raison de la plus petite taille du pays et des tensions déjà très fortes au sein d'une armée plus décimée qu'au Mali. La dimension religieuse chrétienne/musulmane pourra aussi devenir le ferment d'une fragmentation plus forte encore et de violences inter-communautaires de grande ampleur". Au Burkina Faso, la dynamique se poursuit comme annoncé, mais moins vite qu’anticipé. Les forces burkinabè et les milices d’autodéfense subissent de nombreuses pertes, les violences intercommunautaires et interconfessionnelles ont explosé et le JNIM évolue librement sur l’ensemble du territoire. Néanmoins, la stratégie du JNIM ne semble pas encore de chercher à assiéger Ouagadougou ce qui peut s’expliquer par au moins trois facteurs : (a) la capitale est ravitaillée par plus d’axes que Bamako, la rendant moins facile à assécher ; (b) le nombre de soldats n’est pas suffisant au Burkina Faso et ne peut pas être renforcé actuellement par des soldats venant du Mali ; (c) la priorité politique des chefs du JNIM, presque tous maliens, reste le Mali.La guerre asymétrique a repris et plusieurs défaites cinglantes des forces russes ont eu lieu lors d'embuscades réalisées en parallèle par le FLA et le JNIM. Cette dynamique va se renforcer.Comme nous l’avons écrit en janvier 2023, "Le JNIM est dans une dynamique politico-militaire favorable au Mali et au Burkina Faso, comme l'étaient les Talibans (et la branche sahélienne de l’EI est là pour durer). Toutefois, à la différence des Talibans, le JNIM est un mouvement qui a des faiblesses : aucun soutien étatique structuré ; une difficulté accrue à contrôler ses troupes ; un étalement qui rend difficile la coordination et l'obtention d'objectifs stratégiques ; une multiplication progressive des ennemis même si la France n'est plus en première ligne. La déstabilisation durable des institutions militaires maliennes et burkinabè par de multiples coups d'État est donc une aubaine pour le JNIM qui attend patiemment que les systèmes politiques perdent pied".Cette conclusion est toujours vraie et illumine les évènements actuels. Un de ses points-clé est l’absence de "soutien étatique structuré". En effet, les Talibans bénéficiaient d’une aide discrète mais structurante de la part du Pakistan, tout comme le HTC bénéficiait d’une aide significative de la Turquie. Or, pour l’heure, malgré les accusations des juntes contre la France, l’Algérie, la Mauritanie ou la Côte d’Ivoire, force est de constater que le JNIM ne bénéficie nullement du soutien militaire, logistique et financier d’un État tiers. Depuis la victoire d’Ahmed Al Charaa et ses troupes contre Bachar Al Assad, en octobre 2024, certains cadres du JNIM ont ouvert le débat d’une coupure complète des liens avec AQMI et de la nécessité de trouver un sponsor étatique en mesure de les aider à réaliser la même stratégie, en échange d’une modération de leurs exigences socio-politiques.Pour l’heure, aucun élément n’indique qu’un État de la région serait susceptible de répondre favorablement à cette demande. En revanche, si la situation venait à basculer, l’Algérie ou la Mauritanie pourraient faire le calcul de la nécessité de soutenir un pouvoir islamiste qui s’installerait à leurs portes en échange d’une lutte contre les éléments les plus radicaux des groupes, au sein du JNIM comme de l’EI. Ces deux pays n’ont pas de connivences avec les groupes jihadistes, mais disposent de contacts étroits avec les cadres islamistes maliens du nord du pays, proches du JNIM. Pour rappel, entre 2013 et 2015, la stratégie de l’Algérie était de soutenir et de faire émerger un groupe islamiste non-jihadiste, le Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad (HCUA), pour neutraliser les jihadistes d’AQMI et les irrédentistes du MNLA tout en ayant une influence sur la politique locale. Cette logique pourrait revenir à l’aune des évènements en cours.Face à l’échec, des juntes militaires se calfeutrent dans la propagandeAlors que les évènements signent l’échec militaire et stratégique des trois juntes militaires sahéliennes (Mali, Burkina, Niger) et de leurs alliés russes, ceux-ci continuent d’enrober la réalité dans une couche de déni et de propagande.Cette propagande est déployée par les officiels, avant d’être reprise et viralisée par des dispositifs d’influence médiatique et en ligne. Son axe narratif prioritaire vise à se dédouaner de la situation en pointant la responsabilité des autres États dans la situation. La cible n°1 est naturellement la France, accusée de financer, armer et entraîner les jihadistes dans des "bases secrètes" depuis les pays avoisinants. Les cibles suivantes sont les voisins avec qui les relations sont tendues, c’est-à-dire la Côte d’Ivoire et le Bénin (accusés d’être des valets de la France et ciblés pour leur coopération avec Paris), l’Algérie et la Mauritanie (accusés de soutenir les groupes rebelles) ou des pays comme la Guinée ou le Nigéria, non-alignés avec les juntes et donc supposés participer à la déstabilisation de ces dernières.Cette propagande est fondamentalement paranoïaque et illustrative d’une situation d’assiégé : à ce titre, on y retrouve les fondations narratives de la Russie et de sa propagande visant l’encerclement supposé de l’OTAN à ses frontières pour la déstabiliser. La logique est similaire, ce qui illustre une fois encore la forte proximité entre les juntes et son allié russe dans ces campagnes de manipulation.Cette propagande prend corps car les responsables politiques la légitiment : ainsi, les présidents du Niger (Abdourahamane Tiani) ou du Burkina Faso (Ibrahim Traoré), tout comme le ministre des Affaires étrangères malien (Abdoulaye Diop), sont coutumiers de ces accusations et de ces manipulations. Les nombreux partisans des juntes sur les réseaux sociaux sont ensuite coordonnés pour reprendre et propager ces éléments de langage ou ces campagnes de désinformation. Les influenceurs très connus comme Nathalie Yamb et Kemi Seba continuent de les aider à viraliser ces éléments, entourant la réalité d’un voile obscur, alternant entre déni ("la situation est sous contrôle, nos forces armées sont victorieuses") et dédouanement ("la situation est grave à cause des autres pays qui ciblent notre pays"). Cette propagande est fondamentalement paranoïaque et illustrative d’une situation d’assiégé : à ce titre, on y retrouve les fondations narratives de la Russie et de sa propagande visant l’encerclement supposé de l’OTAN à ses frontières pour la déstabiliser.À la fin, malheureusement, la réalité risque de rattraper les juntes et les populations plus rapidement que la propagande ne le laisse entendre, entamant au passage les capacités de résilience de populations aujourd’hui soumises à un brouillard important de l’information.Copyright image : AFP Un bus à Bamako le 8 novembre 2025, alors que l'approvisionnement en essence est bloqué dans la capitale du Mali.ImprimerPARTAGERcontenus associés à la uneSeptembre 2023Sécurité en Afrique de l’Ouest, investir la filière agricoleComment structurer la filière agricole en Afrique de l'Ouest pour lutter contre la marginalisation économique des populations rurales et, par extension, l'enracinement des groupes jihadistes dans cette région ?Consultez le Rapport 27/08/2024 [Afrique : les rivalités stratégiques] - La France au milieu du gué Jonathan Guiffard 06/08/2024 [Afrique : les rivalités stratégiques] Russie et Chine : le numérique, vect... 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