AccueilExpressions par Montaigne[Afrique : les rivalités stratégiques] Russie et Chine : le numérique, vecteur d’expansionL'Institut Montaigne propose une plateforme d'Expressions consacrée au débat et à l’actualité. Il offre un espace de décryptages et de dialogues pour valoriser le débat contradictoire et l'émergence de voix nouvelles.06/08/2024[Afrique : les rivalités stratégiques] Russie et Chine : le numérique, vecteur d’expansion Moyen-Orient et Afrique Russie TechnologiesImprimerPARTAGERAuteur Jonathan Guiffard Expert Associé - Défense et Afrique Auteur Charlotte Escorne Doctorante à l’Institut Français de Géopolitique Auteur Kevin Limonier Docteur en géopolitique à l’Institut Français de Géopolitique Afrique : les nouvelles rivalités stratégiquesDans ce quatrième épisode de la série Afrique : les nouvelles rivalités stratégiques, notre expert associé, Jonathan Guiffard, a reçu Charlotte Escorne et Kevin Limonier, deux chercheurs de l’équipe “Géopolitique de la Datasphère” (GEODE), projet de recherche de l’Institut Français de Géopolitique (Université Paris 8), pour évoquer un vecteur spécifique des récits et stratégies d’expansion de l’influence russe et chinoise sur le continent africain : le numérique, sous toutes ses dimensions. Dans cet entretien croisé, les deux chercheurs nous expliquent comment le numérique est mis à profit des récits et stratégies des deux puissances sur le continent africain.Comment le numérique est-il mobilisé par la Chine et la Russie dans leur stratégie sur le continent africain ?Charlotte Escorne (CE) – La Chine mobilise aujourd’hui tout un discours aux dimensions aussi bien économiques que diplomatiques, par le biais des Nouvelles Routes de la Soie (NRS). Le volet numérique des NRS, énoncé à partir de 2017, implique que la Chine bâtisse des infrastructures, des “routes numériques”, pour améliorer le développement des pays des Suds et renforcer les liens économiques et diplomatiques entre la Chine et un “sud global”. En réalité, la présence chinoise dans le numérique sur le continent africain est bien antérieure. Dès les années 2000, Huawei entreprend une conquête des marchés africains, en ciblant les pays et territoires (ruraux par exemple) dont se désintéressent les autres équipementiers (étasuniens, européens, coréens). L’intérêt de l’achat d’équipements chinois repose pour ces catégories d’espaces sur des technologies moins chères, plus adaptées à certaines contraintes spatiales (poussières, rongeurs, coupures d’électricité) et la politique interne de l’entreprise Huawei de récompense des employés qui se rendent sur des territoires difficiles, pour des questions d’accessibilité ou de sécurité. Il y a, de fait, une très forte présence dans les pays en développement ou les pays “des Suds” des équipements chinois Huawei et ZTE. En revanche, cette présence chinoise dans le numérique et son articulation avec la stratégie de la Chine a pour le moment une ambition et une dimension essentiellement infrastructurelle, sur les couches basses du cyberespace, et se trouve complètement décorrélée de la stratégie de la Chine. Cependant, cette présence de Huawei permet aujourd’hui à la Chine de justifier tout son propos sur le volet numérique des routes de la soie et de faire la promotion de l’action accomplie “pour le développement des pays des Suds”.La Russie est un pays qui joue largement au-dessus de sa catégorie dans la géopolitique mondiale. Elle n’a absolument pas les moyens de la Chine, et compense par un discours idéologique et complotiste de confrontation civilisationnelle.Kévin Limonier (KL) – Avant de décliner les différentes typologies de l’influence numérique de la Russie, il faut bien voir que la nature de l’ambition de la Russie en Afrique est assez différente de celle de la Chine. Cette dernière est une puissance globale qui s’inscrit dans une logique de compétition stratégique avec des moyens considérables. La Russie, au contraire, est un pays qui joue largement au-dessus de sa catégorie dans la géopolitique mondiale. Elle n’a absolument pas les moyens de la Chine, et compense par un discours idéologique et complotiste de confrontation civilisationnelle. Les élites russes considèrent de plus en plus l’Afrique comme un prolongement du front de la confrontation avec l’Occident.Ceci étant dit, l’influence de la Russie en Afrique, via le numérique, s’étend sur quasiment l’ensemble des couches du cyberespace. Bien sûr, il s’agit d’abord des couches les plus hautes, dites “sémantique” ou “informationnelle”, avec les entreprises de feu Evgueni Prigojine qui se sont reconfigurées mais dont les modèles économiques perdurent. Il s’agit également des plate-formes telles que Yandex, dont on sait qu’elle a une influence de plus en plus importante en Afrique de l’Ouest : par exemple, en Côte d’Ivoire et au Sénégal, avec Yango, une application de taxi/VTC très populaire. La Russie est aussi de plus en plus présente sur les couches basses, c’est à dire infrastructurelles, notamment en faisant la promotion du modèle de “Runet souverain” (stratégie de souveraineté numérique, d’après une loi de 2019 visant à contrôler l’internet russe) sur le continent, ici considéré à la fois comme un dispositif technique matériel/logiciel (“hardware/software”), mais aussi comme un ensemble de normes juridiques et morales, et enfin et surtout comme dispositif géopolitique dans le sens où la Russie essaye de vendre ce matériel avec le récit idéologique qui va autour. Ce concept est en train d’être vendu à des pays africains, comme le Burkina Faso. On observe par exemple des choses intéressantes sur le réseau de la sous-région mais aussi des accords ambitieux entre la junte burkinabè et le gouvernement russe, signés lors du forum Afrique-Russie qui s’est tenu à Moscou en juillet 2023.CE - La vraie nouveauté qu’impliquent les routes numériques de la soie, c’est qu’auparavant Huawei vendait ses équipements à des opérateurs privés, en vendant des routeurs, des pylônes, des câbles de fibres optiques, soit l’infrastructure qui alimente les réseaux civils. Or depuis 2017, une dynamique nouvelle est visible : la Chine et Huawei travaillent de concert pour vendre des équipements non seulement aux opérateurs privés, mais aussi aux États, avec des packs dénommés “SMART+nom du pays”. Dans ces packs, on trouve la construction d’une infrastructure numérique d’État, isolée des réseaux civils, avec des data-centers, des solutions pour renforcer la sécurité (caméras de surveillance et logiciels de reconnaissance faciale), mais aussi des éléments pour améliorer l’éducation et la santé, ainsi que des accès à différents services publics pour les citoyens. Pour l’heure, les pays qui bénéficient des packs SMART sont par exemple le Sénégal, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Nigeria. Finalement, en vendant ce type de pack, la Chine propose et exporte des modèles de gouvernance et de gestion de l’Internet très proches du modèle chinois.La Chine propose et exporte des modèles de gouvernance et de gestion de l’Internet très proches du modèle chinois. Est-ce qu’il y a une coopération, une complémentarité ou une rivalité entre l’approche chinoise et l’approche russe sur le continent africain ?KL – Il y a une complémentarité de fait, car ces deux États ne jouent pas dans la même catégorie. Ils n’ont pas les mêmes moyens et donc pas la même stratégie. La Chine a un atout majeur, son poids économique et ses géants économiques, quand la Russie a aujourd’hui un véritable problème, structurel depuis l’époque soviétique : elle manque d’industries hardware compétitives. Les soviétiques avaient développé des lignes de micro-processeurs, des ordinateurs...mais ces industries se sont écroulées avec l’Union Soviétique, notamment car elles venaient d’Europe de l’Est, de RDA ou de Biélorussie. De fait, confrontées au marché international, ces industries n’ont pas été compétitives. Au début des années 2010, il y a eu des tentatives. La Russie a, par exemple, essayé de développer son propre protocole de réseau téléphonique, dénommé “iota”. Ils l’ont vendu juste au Nicaragua : cela a été un fiasco total. Depuis, les acteurs russes ont beaucoup de mal à relancer une industrie hardware. C’est un problème fondamental pour eux, car le Runet souverain est construit avec une architecture technique, matérielle et logicielle, dont une toute petite portion est fabriquée en Russie. Les technologies sont plutôt chinoises, américaines, taïwanaises… Les boîtiers TSPU, de surveillance et de contrôle du cyberespace russe, sont par exemple fabriqués grâce à des composants étrangers. Ce domaine n’est pas encore visé par les sanctions, ce qui est un problème.CE – Il n’y a pas vraiment de rivalités entre les Chinois et les Russes pour la construction d’infrastructures réseau car les industriels russes ne sont pas aussi bien positionnés que la Chine sur le continent et n’ont pas d’industries équivalentes. Les cinq équipementiers mondiaux à se partager ce marché sont Huawei et ZTE (Chine), Nokia/Ericsson (Finlande/Suède), Samsung (Corée du Sud) et dans une faible mesure Cisco (États-Unis). Je parle bien de l’infrastructure réseau, car il y a beaucoup plus d’entreprises qui se positionnent sur le marché des terminaux numériques. Au Sénégal, ce sont des entreprises publiques ou privées qui répondent à des appels d’offres : ainsi, toute entreprise est libre de candidater. A Diamniadio, à 45 minutes de Dakar, capitale politique et économique, j’ai vu par exemple un datacenter public construit par les Russes, en tout cas l’infrastructure BTP, mais je n’ai pas beaucoup plus d’informations, à ce stade. Il est difficile à dire s’il s’agit simplement de la partie BTP, ou de la partie numérique (hardware, software ou assemblage des composants) ; un autre par les Chinois, avec des équipements Huawei ; d’autres datacenters construits par des acteurs privés dont j’ignore la composition matérielle et logicielle. Du point de vue des services et applications, ce que j’ai pu observer lors de mes terrains entre 2021 et 2023 en Afrique de l’Ouest, c’est qu’il n’y avait pas vraiment d’applications chinoises utilisées, à part TikTok, alors que Yango, l’application russe, est très utilisée.KL – Il y a énormément d’entreprises russes qui font de l’import-export de matériel hardware en Afrique, mais qui sont plutôt des intermédiaires logistiques, notamment de matériels chinois.CE -La Chine ne se positionne pas sur des éléments doctrinaux, au contraire de la Russie avec les enjeux de souveraineté de la donnée. En revanche, son discours insiste sur l’importance pour les pays africains d’acheter des datacenters chinois, qui vont permettre de relocaliser les données dans les pays africains afin que ces derniers acquièrent davantage de souveraineté et de promouvoir l’argumentaire selon lequel la Chine aide les pays à se développer, à renforcer un Internet souverain, à faciliter le contrôle des données sur leur territoire, en dénonçant au passage la persistance d’un impérialisme dans les pays qui ont été colonisés par des pays occidentaux par exemple.KL - C’est là où il y a une convergence avec le discours russe, bien que ce dernier soit plus élaboré. Le discours russe crée une sorte de grammaire géopolitique, un méta-discours qui permet d’interpréter les rapports de force mondiaux en fonction de notions très malléables et évolutives. En ce qui concerne l’Afrique, la représentation qui est développée par cette grille de lecture est clairement celle d’un territoire exploité par les Occidentaux, où le numérique est un des vecteurs de cette exploitation. Là, on observe donc une complémentarité entre l’approche chinoise, qui vient avec des solutions infrastructurelles, et l’approche russe, qui vient avec du récit.Dans quelle mesure la Chine et la Russie utilisent-elles ce secteur numérique pour contester une éventuelle présence de leurs compétiteurs américains, européens et tiers ?CE - Du point de vue d’une compétition avec des équipementiers de pays tiers, notamment au Sénégal, il n’y a pas d’équivalents à la Chine et Huawei. Les Turcs, les Indiens ou les Français, très présents dans d’autres secteurs, ne le sont pas dans le domaine des équipements numériques. Personne n’est en mesure de concurrencer la Chine et Huawei, pour le moment.Institut Montaigne - Orange ?CE - Sonatel-Orange est une entreprise sénégalaise détenue à 42,3% par le groupe Orange. C’est un opérateur et donc une entreprise qui loue des capacités d’infrastructures à un opérateur tiers et exploite les infrastructures numériques qu’elle a installées, en proposant des abonnements ou des services qui utilisent ce réseau. Orange va donc acheter des équipements chinois ou européens pour équiper ses réseaux, mais n’est pas un équipementier. Comme énoncé précédemment, les entreprises chinoises sont implantées depuis quasiment le début du développement des réseaux numériques en Afrique. Ces entreprises ne viennent donc pas directement concurrencer des acteurs comme les États-Unis. En revanche, l’arrivée du réseau 5G a cristallisé des tensions entre les Étatsuniens et les Chinois pour des questions de sécurité des données et de risques d’espionnage, et a exporté cette compétition bilatérale vers d’autres territoires, comme le Sénégal. Ce qu’il faut retenir, c'est que cette présence chinoise dans les équipements télécoms gêne, surtout les États-Unis, notamment parce qu’elle est au cœur des réseaux informatiques et d’enjeux de sécurisation des données numériques. Elle est liée aux enjeux de la stratégie étasunienne qui cherche à diminuer la présence et l’impact de Huawei globalement. L’entreprise chinoise est déjà présente et veut garder des marchés, parce qu’elle en a déjà perdu beaucoup auprès des pays anglo-saxons et en Europe. Il y a donc des enjeux économiques importants pour l’entreprise sur les territoires africains, ce qui la positionne au cœur d’affrontements entre équipementiers. Le principal argument, au-delà du prix ou de la performance, c’est bien la sécurité, en lien avec les risques de cyberespionnage, de vol de données, de cyberattaques à propagation rapide et plus largement de prédation numérique. Il existe tout un discours selon lequel acheter de l’équipement chinois est risqué car ce n’est pas aussi sécurisé que l’équipement étatsunien, européen ou coréen.KL - Étant donné que la Russie se positionne en tant que productrice de récits, il y a une inclination naturelle, ou logique en tout cas, à considérer que toute présence occidentale dans le domaine des télécommunications ne fait que prouver le prolongement de l’expérience coloniale au XXIe siècle et dans le cyberespace. De ce fait, toute présence occidentale dans les télécommunications peut être vue comme une cible, de la Russie mais aussi des groupes politiques et des gouvernements africains qui se sont appropriés ce “logiciel/récit” russe. Pour la France, c’est particulièrement inquiétant, parce qu’un des principaux atouts de la présence française dans la région, c’est justement Orange (CE : “même si la plupart des entreprises Orange en Afrique de l’Ouest sont des filières locales” ; KL : “qui restent souvent liées à Orange par des relations capitalistiques”). En effet, il est facile d’imaginer comment Orange pourrait être la cible de certains discours, eux-mêmes sous-tendus par la “grammaire idéologique” dont je parlais tout à l’heure.Comment les autorités et populations des pays africains reçoivent ou accueillent cette influence numérique russe et chinoise ?KL – La réponse brève : ce n’est pas mon domaine de compétence (rires). Je m’intéresse à la manière dont la Russie utilise le cyberespace comme un espace de projection de puissance, et ainsi comment l’Afrique est devenu un territoire de cette projection. Autrement dit comment l’objet “Afrique” (avec tout le flou qui l’accompagne) est devenu un nouvel élément de discours russe au service du régime russe et de sa propre ambition. La réception par les élites africaines n’est pas de mon ressort, mais de celui de mes collègues africanistes.Les autorités locales ont conscience d’être au cœur d’une compétition entre les États-Unis, la Chine et les Européens ; et donc qu’elles peuvent capitaliser sur ces compétitionsCE – Sur les territoires que j’ai étudiés, au Sénégal et en Côte d’Ivoire, il y a une récupération politique de cette présence chinoise et des compétitions qu’elle engendre avec les acteurs européens. Les autorités locales ont conscience d’être au cœur d’une compétition entre les États-Unis, la Chine et les Européens ; et donc qu’elles peuvent capitaliser sur ces compétitions au profit de nombreux intérêts sur leur territoire.D’une part, cette compétition est bénéfique pour les acteurs politiques et le gouvernement, car ils peuvent avoir plus de projets qui sont financés, et ainsi jouer d’une mise en vitrine de tous les nouveaux projets sur le territoire, afin de valoriser le développement du pays et sa montée en puissance à l’échelle internationale. De l’autre, ces grands travaux, par exemple la mise en place du réseau 5G ou de plusieurs datacenters à vocation d’hébergement de données pour la sous-région, permettent aussi le retour de l’État planificateur, fort, et la valorisation des actions du président en place. Il y a donc une instrumentalisation de ces compétitions entre les puissances comme la Chine et autres, qui est faite pour dire que le pays est dans sa phase d'émergence, voire un pays qui a émergé (terme clé des deux mandats du président sénégalais Macky Sall, 2012-2024).Ceci est susceptible d’envoyer un message politique très fort : typiquement le data center inauguré en 2021 à Diamniadio (Sénégal), en partenariat avec la Chine, utilisant des équipements Huawei et les prêts de la China Exim Bank, illustre un discours typique : “regardez, avec l’aide de la Chine, nous allons arrêter de stocker nos données en Europe. On les relocalise sur le territoire. On ne fait pas appel à un acteur privé pour les gérer. C’est nous, l’État, qui devenons des acteurs autonomes, gérants de ces infrastructures stratégiques”.Il y a un message assez fort envoyé au sujet de la souveraineté et de la récupération du pouvoir, qui a pu être confisqué à cause de la colonisation, voire d’un néocolonialisme. Mais cela peut aussi être lu comme un appel du pied aux acteurs européens, pour les inciter à investir davantage et ne pas perdre de place face à la Chine, pour continuer aussi d’alimenter cette compétition entre acteurs extra-africains et alimenter des stratégies de rentes. D’autre part, pour montrer à la population, dont les mouvements d’opposition instrumentalisent et exploitent un sentiment anti-français pour croître, que le Sénégal diversifie ses partenariats et n’est pas uniquement dépendant de la France ou des acteurs occidentaux pour se développer. Cela peut aussi être lu comme un appel du pied aux acteurs européens, pour les inciter à investir davantage et ne pas perdre de place face à la ChineIM – Merci pour ces observations précieuses et très intéressantes.[Note complémentaire de Jonathan Guiffard : Le discours des autorités africaines, qu’elles soient permissives ou non à l’influence russe et chinoise, évoque assez peu le sujet du numérique en tant que tel. Il est souvent relié au discours plus général sur le développement et les logiques d’émergence évoquées par Charlotte Escorne ci-dessus, mais rarement dans une vision stratégique. Il est vraisemblable que les alliés de la Russie acceptent volontiers le récit et les moyens qui vont avec, notamment pour répliquer des modèles de gouvernance autoritaires de l’espace numérique. Dans le cas des équipements chinois, la réception est d’autant plus positive que les infrastructures sont peu chères et financées par des prêts de la Chine. En cas de restriction de ce financement, comme cela est observé depuis la période Covid, il est probable que d’autres équipementiers puissent contester les parts de marché chinoises, notamment à mesure que la pression américaine augmentera et que des cyberattaques se produiront contre ces mêmes infrastructures, moins bien protégées.]Copyright SEYLLOU / AFPLe Premier ministre sénégalais Mohammed Dionne et le vice-président chinois Li Yuanchao à Diamniadio, au Sénégal, le 7 mai 2017.ImprimerPARTAGERcontenus associés 12/02/2024 Et le Sénégal, lui aussi, s’embrasa Jonathan Guiffard 30/07/2024 [Afrique : les rivalités stratégiques] - Contester l’ordre libéral et démoc... Jonathan Guiffard 23/07/2024 [Afrique : les rivalités stratégiques] - Réinvestir le continent africain, ... Jonathan Guiffard