AccueilExpressions par MontaignePartenariat stratégique UE-Inde : il existe une fenêtre de tirLa plateforme de débats et d’actualités de l’Institut Montaigne Asie17/11/2025ImprimerPARTAGERPartenariat stratégique UE-Inde : il existe une fenêtre de tirAuteur François Godement Expert Résident, Conseiller spécial - Asie et États-Unis Auteur Amaia Sánchez-Cacicedo Experte Associée - Asie, Inde L'Europe et l’Inde, conscientes de leurs objectifs communs, sont confrontées à un climat international chaotique et font face à des compétiteurs offensifs (Chine, États-Unis). Alors qu'un accord de libre-échange devrait être signé avant la fin de l'année entre les deux parties, il est temps de tirer pleinement profit d'une relation stratégique. Quelles sont les convergences à approfondir ? Comment surmonter les divergences ? François Godement et Amaia Sanchez en appellent à une démarche constructive et plus pragmatique.La relation entre l’Inde et l’Union européenne (UE) est sur la bonne voie, mais les il existe des marges de progression importantes : telle est la leçon qui ressort de l’échange riche, ouvert et concret mené en octobre 2025 à Bruxelles à l’occasion du Dialogue stratégique UE-Inde, lancé par l'Institut Montaigne avec l'Ananta Aspen Centre et l’EUISS. La discussion avec des participants clés venus d’Inde et d’Europe a fait émerger de nouvelles réflexions sur la meilleure façon de faire progresser cette relation.L'UE et l'Inde ont beaucoup à gagner d’une coopération en matière de numérique, de commerce ou de mobilité des travailleurs qualifiésL'accord de libre-échange (ALE) UE-Inde pourrait être signé avant la fin de 2025 et un sommet bilatéral longtemps attendu devrait être organisé au premier trimestre 2026. Le contexte est porteur. L'UE et l'Inde ont beaucoup à gagner d’une coopération en matière de numérique, de commerce ou de mobilité des travailleurs qualifiés.La relation ne se limite pas à des liens économiques ou commerciaux. Un partenariat stratégique doit inclure aussi des mesures concrètes dans les domaines de la défense et de la sécurité, y compris à l’échelle européenne. Cela demande de mettre en place des mécanismes pour renforcer la confiance face aux risques de fuites technologiques, et pour mieux contrôler les exportations.Avancer par vents contrairesL’Inde et l'UE font face aux mêmes vents contraires et affrontent un environnement international chaotique. La fin du libre-échange semble (au moins temporairement) actée, et l'ordre international libéral se délite.En outre, l'Inde s'affirme de plus en plus et adapte en conséquence sa politique étrangère. Bien que considérée comme "partenaire stratégique mondial" des États-Unis, l’Inde est aujourd’hui frappée par des droits de douane à hauteur de 50 %, dont la moitié sont des droits additionnels en rétorsion aux importations de pétrole russe. Le pays se voit appliquer des droits de douane américains plus élevés que la Chine, et cela en dépit de l'ampleur des importations chinoises de pétrole et de gaz russes.De son côté, l'UE s'est heurtée à la politique d’obstruction chinoise et au déséquilibre structurel de leur commerce bilatéral ; elle fait face aux manœuvres de Pékin pour semer la division en son sein. L’UE est habituée à cette tactique chinoise mais elle fait face aussi à des tentatives semblables de la part de son allié américain, qui les a intégrées à son jeu politique et diplomatique. On en a vu les effets dans l’Accord-cadre UE-États-Unis sur les droits de douane et le commerce : il se qualifie de " juste, équilibré et mutuellement bénéfique" alors qu’il est profondément asymétrique.II ne suffit pas d’avoir les mêmes problèmes pour agir de manière concertée et convergente : la relation UE-Inde doit encore s’approfondir. Certes, Delhi et Bruxelles peuvent consolider leurs arrières grâce à la relation qu’elles entretiennent - nous verrons comment. Mais dans ce qui s'apparente à la dissolution d’un système international remplacé par des rapports de force, la priorité absolue pour l’Inde et l’UE demeure la relation respective que chacune entretient avec les États-Unis. Elles leur sont étroitement liées, notamment en ce qui concerne les relations sécuritaires, technologiques et numériques. Une certaine dépendance mutuelle existe aussi avec la Chine.L'interdépendance économique entre l'UE et la Chine est beaucoup plus profonde que celle entre l'Indeet la Chine. Cela n’empêche pas Delhi d’être tout aussi directement concernée par la stratégie chinoise : l'armée indienne et l’Armée populaire de Libération se font face le long de la frontière terrestre contestée la plus étendue du monde - 3 488 km. Cette menace, jointe aux incursions de la Chine dans l’océan Indien et à son intérêt grandissant dans le développement économique des petits États voisins, est une source de forte préoccupation pour New Delhi.En plus d’un décalage dans la perception des menaces par chacun, il reste beaucoup à faire chez l’une et l’autre partie : côté indien, par une meilleure compréhension de ce que signifie la menace russe pour l'UE - et donc entre autres du signal inopportun que donne la participation de New Delhi aux manœuvres ZAPAD de septembre 2025 ["Ouest", en russe, exercices militaires géants organisés par Moscou tous les quatre ans]. Côté UE, il faut une meilleure prise en compte du risque de fuites technologiques vers la Chine via les ventes de matériels au Pakistan que redoute Delhi.La relation entretenue entre l’Inde et l'UE repose aujourd’hui sur un multilatéralisme tempéré de pragmatisme. C’est d’abord le choix par défaut de formats bilatéraux ou "minilatéraux", puisque le multilatéralisme inclusif n’est plus possible. À quoi bon en effet, pour Delhi ou Bruxelles, initier une action au sein de IORA (Indian Ocean Rim Association) dès lors qu’elle sera bloquée par la Russie ou la Chine, toutes deux partenaires de cette organisation ? Comment l'UE ou l'Inde peuvent-elles s'en tenir à la conformité à l'OMC dans leurs nouveaux accords commerciaux lorsque les deux premières nations commerciales du monde ne les respectent plus ? De même, le cadre multilatéral de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques ne semble plus fiable après le retrait répété de l'administration américaine de l'Accord de Paris de 2015.La relation entretenue entre l’Inde et l'UE repose aujourd’hui sur un multilatéralisme tempéré de pragmatisme. C’est d’abord le choix par défaut de formats bilatéraux ou "minilatéraux", puisque le multilatéralisme inclusif n’est plus possible.L'Europe et l'Inde ont également des objectifs qui leur sont propres : pour l'UE, il s'agit de concilier la décarbonation de son économie avec sa compétitivité industrielle et l’ouverture commerciale, sans parler des besoins de financement pour rester dans la course géopolitique et économique mondiale.Pour l'Inde, il y a la multiplicité des intérêts concurrents qui coexistent entre ses États et des enjeux intérieurs sensibles (immigration, souveraineté des données, agriculture…) alors que le pays doit répondre aux exigences croissantes de nouvelles normes liées à la décarbonation, à la sécurité numérique et économique.L'Inde et l'UE doivent donc trouver des terrains d’entente pour mutualiser leurs forces. Cela peut passer par la préservation, entre elles et avec les pays tiers disposés à jouer le jeu, de normes et règles communes aptes à organiser des échanges libres et réciproques. Cela peut aussi passer par la mise en commun de besoins sectoriels et la mise à profit des complémentarités. Celles-ci concernent notamment la mobilité des talents qualifiés et des secteurs stratégiques (technologie, biens à double usage).Des "contradictions" persistantes à surmonterCompte tenu de la recherche de souveraineté stratégique de l'Inde, qui est aussi et de plus en plus un objectif européen, ainsi que de la taille et de la complexité de chacun des deux acteurs, il serait vain pour l’Europe et l’Inde de prétendre être alignés sur tous les sujets. Il restera toujours des "contradictions" entre les deux parties, pour reprendre un terme autrefois cher à la diplomatie chinoise. Cela n'empêche pas le partenariat stratégique, à condition d’accepter l’existence de certains désaccords. Indiens et Européens le reconnaissent, mais il leur reste à le mettre concrètement en pratique. Cela demandera de renoncer à des accords globaux et exhaustifs, d’envisager par secteur les relations commerciales et d’investissement, et d’avoir une vision plus modulable des contraintes normatives. Ainsi, les prérequis de l’UE en matière de normes environnementales et sociales pourraient être assouplis à l'égard de l'Inde : elle considère qu’ils la gênent dans son ambition de devenir une économie développée d'ici 2047, alors qu’elle est pour l’instant classée comme un pays à revenu intermédiaire inférieur par la Banque mondiale.Réciproquement, il faudrait que l'Inde reconnaisse que le soutien qu’elle apporte au complexe militaire et industriel de la Russie est une ligne rouge pour l’UE. Trois entreprises indiennes liées à la technologie de défense russe faisaient d’ailleurs partie du 19e paquet de sanctions de l'UE contre la Russie.L’UE et l’Inde se retrouvent souvent autour d’une posture défensive de lutte contre l'agressivité stratégique et économique généralisée de la Chine, et dans la quête de parades aux nouvelles tactiques coercitives de Washington. Elles partagent un grand nombre d'intérêts communs.Regagner en souveraineté numérique : un objectif communD'abord, le secteur numérique - même si c’est un enjeu complexe. L'Inde a été lente à adopter (2023) et à appliquer son Digital Personal Data Protection Act (DPDPA), équivalent à la RGPD de l'UE. Le DPDPA vise à assurer la souveraineté de ses données mais va moins loin dans la reconnaissance du droit à la protection des données personnelles. Pour New-Delhi, les données sont avant tout un moyen pour faire progresser les intérêts publics, et elle les confie à des agences d'État. Aujourd'hui, les États-Unis mettent l’Inde au défi de choisir entre ses normes numériques et le développement de ses plateformes, logiciels et composants, tout comme le Digital Markets Act (DMA) et le Digital Services Act (DSA) européens sont mis au défi par les hyperscalers américains. Delhi et Bruxelles restent largement éloignés de l'approvisionnement chinois pour des raisons de sécurité - surtout l’Inde au départ mais aussi, de manière de plus en plus affirmée, l'UE.Ni l’Inde ni l’Europe ne peuvent se passer des plateformes et des géants de l'IA américains ; aucune n'a les liquidités nécessaires pour se substituer aux financements des énormes centres de données que les États-Unis et la Chine envisagent. L'UE et l'Inde sont toutes deux confrontées à la question de la sécurité des flux de données transfrontaliers et de garanties contre les utilisations manipulatrices ou contraires à toute éthique des médias sociaux. Représentant deux des plus grands marchés numériques du monde, elles devraient pouvoir négocier avec les États-Unis la mise en place d’espaces numériques régulés et construire des options complémentaires dans des domaines technologiques clés : puces, centres de données, IA, HPC et informatique quantique. Pour aucune des deux, la rupture avec les "Magnificent Seven" [Microsoft, Nvidia, Tesla, Meta, Apple, Alphabet et Amazon] n’est une option réaliste. Mais ce ne l’est pas plus pour les entreprises américaines, qui doivent déjà renoncer au marché chinois et faire face à la concurrence des entreprises chinoises dans des pays tiers. Ensemble, l'UE et l'Inde pourraient donc déjouer certains bluffs de Washington et regagner une souveraineté numérique bien nécessaire.En outre, il existe un large éventail de collaboration UE-Inde sur le transfert de savoir-faire pour les infrastructures publiques numériques (IPN), pour l'IA au service des biens publics et pour la promotion d'investissements publics et privés conjoints. La nouvelle offre technologique intégrée de l'UE pour les entreprises destinée aux pays partenaires fait partie de sa Stratégie numérique internationale. Ce développement est bien accueilli par l'écosystème numérique indien. Sur l’usage des qualifications, les entreprises européennes devraient aussi sérieusement envisager d'externaliser certains de leurs services de recherche en back-office et de création de connaissances en Inde - un peu comme les géants des entreprises américaines, via ce que l'on appelle les Global Capability Centers (GCC). L'Inde héberge 45 % des GCC mondiaux.Un commerce à haute valeur ajoutéeLe commerce entre l'UE et l'Inde concerne presque uniquement des produits à valeur ajoutée. Dans ce domaine, c’est à l’Inde que doit revenir l’initiative : sa marge de progrès en matière d’indice de facilité de faire des affaires ("Ease of Doing Business", EoDB) est importante. Cela lui permettrait d’attirer davantage d'IDE via l’amélioration des processus de passation des marchés publics, des règles de propriété intellectuelle (PI) et des régimes fiscaux. L'UE, pour sa part, peut reconnaître que pour pouvoir importer des produits décarbonés d’Inde, elle doit aussi contribuer au financement d’une industrie sur place. Et sur la question sensible de l’immigration, c’est aussi à l’Europe que la responsabilité incombe. L'UE est confrontée à un défi intérieur pour faire émerger un discours plus positif autour de l'immigration à partir de ses besoins en main-d'œuvre qualifiée. Le discours public fait peu de distinction entre immigration qualifiée et non-qualifiée. Les accords et règlements européens reconnaissent la nécessité d'une immigration qualifiée vers l'Europe. Il revient aux États membres de l'UE de prendre en charge le coût opérationnel de ce type dimmigration et d'en assumer le prix politique.Dans ce domaine, c’est à l’Inde que doit revenir l’initiative : sa marge de progrès en matière d’indice de facilité de faire des affaires ("Ease of Doing Business", EoDB) est importante. Cela lui permettrait d’attirer davantage d'IDE via l’amélioration des processus de passation des marchés publics, des règles de propriété intellectuelle (PI) et des régimes fiscaux.Alors que de nouvelles restrictions légales contre les immigrés - qualifiés et non qualifiés - et un environnement politique moins incitatif existent en Amérique, l'Europe peut saisir l'occasion de relancer certaines de ses ambitions numériques en tirant profit d’une immigration sélective. Les États membres n’exploitent pas suffisamment les facilités permises par la "Carte bleue" européenne (titre de séjour pour faciliter l’entrée des travailleurs hautement qualifiés) ou les Partenariats de talents.Ce sont pourtant les Indiens qui ont reçu le plus grand nombre de Cartes bleues de l'UE en 2021, tandis qu'un cadre de coopération UE dédié sur la migration et la mobilité avec l'Inde est en préparation. En outre, des bureaux polyvalents de passerelle juridique seront mis en place avec les États membres intéressés en 2026 dans des secteurs d'intérêt commun avec les pays partenaires tiers, y compris dans les secteurs de la bioéconomie et des TIC : c’est particulièrement pertinent pour les talents indiens.Défense : il faut monter en puissanceEnfin, malgré une très forte contribution française, la coopération de défense et de sécurité reste limitée : il faudra du temps pour construire des liens de confiance dans ces secteurs car de part et d'autre, les craintes de fuite technologique sont fortes. Un véritable partenariat stratégique exige un solide volet de défense. À l’inverse, il est assez ironique que les États-Unis et l'Inde aient récemment signé un Partenariat de défense sur le partage de la technologie et du renseignement valable dix ans, malgré les tensions commerciales en cours.Convergences à approfondirCommerce et investissements : Accords de libre-échange et investissements directs étrangers, initiative Global Gateway, Corridor économique Inde-Moyen-Orient-Europe [India-Middle East-Europe Economic Corridor ou IMEC]Domaines numériques et technologiques : IPN (Intellectual Property Network), enjeux de souveraineté numérique et de confiance dans la sécurité des technologies, puces, centres de données, IA, informatique haute performance (HPC) et l'informatique quantique ; GCC [Global Capability Centers] basés en IndeMobilité des talents qualifiés et immigrationTechnologies de défense à double usage et coopération en matière de sécuritéDivergences persistantesBarrières commerciales non tarifaires : marchés publics, propriété intellectuelle, régimes fiscaux, exigences environnementales et sociales européennes pour les biens exportésGouvernance des données centrée sur l'humain/ sur la localisation des données, ex ante vs. approche techno-légale, innovation vs. réglementationApproche "à bras ouverts" de l'UE envers l’immigration qualifiée indienne/volonté politique nationale des États membres de la rendre opérationnelleManque de confiance autour du transfert de technologie et du contrôle des exportationsActions conjointes à menerSignature d'un accord de libre-échange (ALE) et d'un accord de protection des investissements (IPA) même s'ils sont moins larges et moins profonds qu’envisagéRenforcement du soutien des instances politiques et des entreprises au Conseil du commerce et des technologies UE-Inde (TTC); introduction de dialogues complémentaires 1.5 sur les sujets numériques et technologiquesPromotion des bénéfices de la mobilité des talents qualifiés indiens dans les États membres de l'UE ; mise en valeur des initiatives favorisant la mobilité des talents au niveau de l'UENouvelles mesures de confiance et renforcement des mesures existantes autour du transfert de technologie et du contrôle des exportations liés aux technologies à double usageVers un changement d’échelle ? Une fenêtre d’opportunité uniquePour l’instant, malgré les importants progrès réalisés au niveau de l'Union indienne et de certains États membres européens, il reste au partenariat à se déployer à l’échelle européenne. L'Inde diversifie ses approvisionnements pour moins dépendre de l'armement russe, à la fois par choix et par nécessité. Cela ne se limitera pas à la France. Elle intensifie désormais des relations de défense avec l'Allemagne, l'Espagne, l'Italie et le Royaume-Uni, sans limiter ses exigences, lors des négociations, à l’impératif du "make in India" : l'Inde veut aussi être associée au plan pluriannuel "ReArm Europe", doté de 800 milliards d’euros.L'exemple de la Corée du Sud avec la Pologne est un stimulant pour l'Inde. Elle veut passer de l'exportation de matériel de l'ère soviétique vers l'Arménie (sa première destination sur le continent européen) à un rôle important de fournisseur et de coproducteur vis-à-vis de l'Europe. L'exemple de la Corée du Sud avec la Pologne est un stimulant pour l'Inde. Elle veut passer de l'exportation de matériel de l'ère soviétique vers l'Arménie (sa première destination sur le continent européen) à un rôle important de fournisseur et de coproducteur vis-à-vis de l'Europe. La possibilité de rejoindre à l’avenir les initiatives PESCO (Permanent Structured Cooperation, Coopération structurée permanente) intéresse aussi l’Inde. La signature d'un accord de sécurité de l'information (SoIA), déjà en préparation, est une étape vers cet objectif. L’Inde et l’UE semblent prêts à coopérer davantage en matière de sécurité maritime, avant sans doute de mener des projets autour de l'espace. Il faudra pour cela mettre en place des garanties de confiance pour tout ce qui touche les technologies à double usage.On le voit, il y a fort à faire, à commencer par accepter des compromis autour de l’accord de libre-échange tant recherché. La fenêtre de tir n’a jamais été aussi favorable, étant donné que l'Europe et l'Inde font face à d’égales pressions de la part des partenaires commerciaux.Mais dans le même temps, les deux partenaires font aussi face à l’attraction de courants politiques populistes prônant le retrait sur soi. Plus on attend, plus le risque que ces forces l’emportent sera grand : c’est maintenant qu’il faut avancer.Copyright image: Money SHARMA / AFPImprimerPARTAGERcontenus associés à la uneFévrier 2025[Scénarios] Inde : nouveaux défis Alors que la croissance économique indienne a atteint 8,4 % au dernier trimestre 2023, la relation économique Europe-Inde peine à tenir les promesses qu’elle suscite. Comment la France et l’Europe peuvent-elles tirer pleinement parti du "moment indien" que le 21e siècle est en train de vivre ?Consultez la Note d'éclairage 01/10/2025 Guerre commerciale américaine : une nouvelle politique étrangère pour l’Ind... 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