AccueilÉnergieL’Europe de l’énergie à l’heure du pragmatismeNote d'action Février 2025L’Europe de l’énergie à l’heure du pragmatisme Énergie Union EuropéennePARTAGERAuteurs Maxence Cordiez Expert Associé - Énergie Maxence Cordiez est responsable du cycle du combustible nucléaire chez HEXANA. Pierre Jérémie Ingénieur en chef des Mines Pierre Jérémie, directeur d’investissements chez Hy24, est diplômé de l’École polytechnique (X08) et ingénieur en chef des Mines (P13). Lola Carbonell Chargée de projets - Europe Lola Carbonell est chargée de projet et aide à la recherche et à la coordination des travaux Europe à l'Institut Montaigne. Personnes auditionnées Benjamin Bailly, directeur des Marchés et de L'Innovation, VoltalisYves Barlier, directeur de la planification du réseau et des smart grids, EnedisRémi Borel, chef du Pôle Société Civile et Débats, EDF direction des Affaires PubliquesLéa Boudinet, conseillère énergie, Représentation permanente française auprès de l’Union européenneJean-Pierre Clamadieu, président du Conseil d’Administration, ENGIECamille Defard, cheffe du Centre Énergie, Institut Jacques DelorsStéphane Dupuis, Managing Director, TeneoMarc-Antoine Eyl-Mazzega, directeur du Centre énergie et climat, Institut français des relations internationalesLaurent Fayollas, Deputy Head of Ardian InfrastructureClaire Gaillard, analyste réglementaire et stratégie, VoltalisPierre-Étienne Girardot, directeur Stratégie, Fusions & Acquisitions, OranoNicolas Goldberg, Partner, Colombus consulting – responsable du pôle énergie, Terra NovaJoseph Hajjar, directeur de programme Énergie et Climat, Secrétariat Général à la Planification ÉcologiqueAurélien Hamelle, directeur stratégie et développement durable et membre du comité exécutif, TotalÉnergiesEwelina Hartstein, Head of Unit, Communication and Outreach, Directorate-General for Energy, European CommissionHugues Hinterlang, directeur des Affaires Publiques Européennes, OranoFrédérik Jobert, secrétaire général adjoint à la planification écologiqueMarion Labatut, directrice des Affaires Européennes, EDFMathias Laffont, délégué général adjoint, Union française de l'électricitéChloé Latour, directrice stratégie et régulation, Réseau de Transport d’ÉlectricitéThomas-Olivier Léautier, chef économiste, TotalÉnergiesPierre Maurin, directeur de projet stratégie et innovation, VeoliaBruno Menu, co-fondateur et COO, Granular EnergyAntoine Pellion, secrétaire général à la planification écologique auprès du premier ministreEric Peltier, directeur des études économiques et financières d’EnedisCyril Piquemal, représentant permanent adjoint de la France auprès de l'Union européenneXavier Ploquin, directeur d'investissement, Meridiam et directeur de Cabinet de Monsieur Thierry Déau, PDG de MeridiamBlaise Rapior, directeur général adjoint, Vinci AutoroutesAlexandre Raulot, Direction de la Stratégie, EDFNathalie Schmitt, directrice des Affaires Publiques Transition Énergétique et Technologies, Air LiquideAlain Taccoen, Direction des Affaires Européennes, EDFGilles Vermot Desroches, directeur de la Citoyenneté et des Affaires Institutionnelles, Schneider Electric Sommaire 1. Quel nouveau cadre pour atteindre la neutralité carbone ? 2. Comment accélérer les déploiements capacitaires ? Télécharger Note - Partie 1 (84 pages) Résumé partie 1 (5 pages) Résumé partie 2 (7 pages) Note - Partie 2 (150 pages) L’énergie sera au cœur des préoccupations de la Commission européenne. Si la mandature précédente a vu se succéder les crises, elle a également permis de définir une ambition commune : celle de la neutralité carbone en 2050, avec des étapes intermédiaires à moyen terme : la réduction de 55 % des émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990 en 2030, et sa déclinaison par politiques sectorielles regroupées dans le paquet législatif "Fit for 55".De nombreux obstacles se dressent aujourd'hui sur le chemin de la neutralité carbone pour 2050, en particulier la faisabilité des objectifs intermédiaires de 2030 et 2040. À ces échéances, la décarbonation profonde de l’économie européenne nécessite une transformation structurelle de nos systèmes énergétiques qui doit intégrer l’ensemble des outils, au-delà des seules et nécessaires énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique.Dans ce contexte, l’Institut Montaigne propose une série de notes d’action pour nourrir la réflexion et le débat sur l’énergie en Europe sous trois volets.Quel nouveau cadre pour atteindre la neutralité carbone ?L’approche actuelle présente en effet plusieurs effets délétères : elle ne prend pas en compte l’ensemble des leviers mobilisés par les États membres, et elle contrevient au principe de neutralité technologique. Pour surmonter le risque de blocage institutionnel lors des négociations à venir, une réorientation stratégique vers une approche de neutralité technologique s'impose.Cette première note porte sur l'évolution de la gouvernance énergie-climat européenne et cherche à définir la meilleure articulation possible entre les compétences de l’UE et celles des États membres, dans un souci de pragmatisme et d'efficacité. ▸ Lire la note partie 1 ▸ Lire la résumé partie 1 Comment accélérer les déploiements capacitaires ?Atteindre la neutralité carbone en 2050 et remplacer les 70% d’énergie produite par les combustibles fossiles requiert un déploiement massif, rapide et coordonné des infrastructures (transformation, transport, distribution et stockage) dédiées aux énergies bas-carbone. Cette deuxième note propose des solutions, sous la forme d’un European Energy Security Act (EESA), pour l’accélération des déploiements capacitaires. L’EESA permettrait de répondre à l’impérieuse nécessité de simplification administrative, via une harmonisation et une unification des processus administratifs sous un cadre homogène. Couvrant l’ensemble des vecteurs énergétiques de la transition, il viserait à sécuriser leur financement et leur modèle économique. Il se donne enfin un instrument nouveau de financement européen des réseaux, à même de répondre au défi que représentent leurs besoins considérables pour réussir la transition.▸ Lire la note partie 2▸ Lire le résumé partie 2 Maxence CordiezPierre JérémieLola CarbonellImprimerPARTAGERTélécharger Note - Partie 1 (84 pages) Résumé partie 1 (5 pages) Résumé partie 2 (7 pages) Note - Partie 2 (150 pages)contenus associés à la uneOctobre 2024Forger l’industrie post-carbone Comparatif Europe-AsieCe rapport de l'Institut Montaigne analyse l'avenir du Clean Industrial Deal de l'UE et la place de l'industrie européenne dans un monde post-carbone. Basé sur plus de 500 entretiens, il compare les stratégies de décarbonation et propose des recommandations pour renforcer la compétitivité européenne.Consultez le Rapport 26/04/2024 Le Triangle de Weimar doit être le chef de file de la politique industriell... Joseph Dellatte Lukas Hermwille Aleksander Śniegocki 14/12/2023 Sortie des fossiles : coup de théâtre d'une COP historique ? Joseph Dellatte