AccueilExpressions par MontaigneEducation 2012 : quand l'école primaire devient (enfin !) la priorité n°1L'Institut Montaigne propose une plateforme d'Expressions consacrée au débat et à l’actualité. Il offre un espace de décryptages et de dialogues pour valoriser le débat contradictoire et l'émergence de voix nouvelles.06/12/2010Education 2012 : quand l'école primaire devient (enfin !) la priorité n°1 ÉducationImprimerPARTAGERAuteur Maylis Brandou Directrice adjointe Rappelons qu'après le rapport du Haut Conseil de l'Education en 2007, le rapport de l'Institut Montaigne Vaincre l'échec à l'école primaire en mai 2010 et le rapport de la Cour des comptes L'éducation nationale face à l'objectif de la réussite de tous les élèves en mai 2010, le rapport de la Commission pour la libération de la croissance française en septembre 2010 avait fait de l'école primaire une priorité en la décrétant "premier grand chantier de long terme".Entre annonces de programmes et conventions sur l'éducation, le PS et l'UMP se sont progressivement emparés de la question. A la veille de la publication des résultats PISA 2009 qui dégagera une tendance depuis 2000 - quatre tests parus en 10 ans - des performances des jeunes français âgés de 15 ans en lecture, une dépêche AFP publiée jeudi dernier (02/12/2010) résume les positions du PS et de l'UMP sur l'éducation : des deux côtés, l'école primaire est érigée au rang de priorité numéro un.Permettre à 100% des enfants de savoir lire et écrire à la sortie du CE1, former les enseignants en alternance, alléger le nombre d'heures quotidiennes, augmenter le nombre de jours de cours dans l'année, réduire la durée des congés estivaux, permettre davantage d'autonomie. Autant de propositions qui recoupent celles formulées par l'Institut Montaigne dans ce rapport de mai 2010 et qui depuis a plaidé sans relâche afin que l'école primaire soit reconnue comme une priorité nationale (lire notamment notre billet du 26 octobre dernier). Nous ne pouvons que nous réjouir du consensus transpartisan et national qu'est aujourd'hui devenue la nécessité de tout mettre en oeuvre pour vaincre l'échec scolaire. Espérons que les propositions ambitieuses et pragmatiques en matière d'éducation de l'UMP et du PS n'en resteront pas à de simples déclarations d'intentions.Pour aller plus loin sur les points de divergence et de convergence entre le PS et l'UMP, lire l'article de Véronique Soulé dans Libération (12 novembre) : "Les partis révisent leur école"ImprimerPARTAGER