AccueilExpressions par MontaigneCréer un indice de performance économique des écoles d’ingénieursL'Institut Montaigne propose une plateforme d'Expressions consacrée au débat et à l’actualité. Il offre un espace de décryptages et de dialogues pour valoriser le débat contradictoire et l'émergence de voix nouvelles.18/03/2011Créer un indice de performance économique des écoles d’ingénieurs Régulation ÉducationImprimerPARTAGERAuteur Dans son numéro daté du 27 février 2011 L’Usine nouvelle a publié le classement des 100 meilleures écoles d’ingénieurs. C’est un travail remarquable qui se réfère à quatre grands domaines (insertion, moyens, international et recherche) traités à égalité. Sans surprise, Polytechnique est en tête mais l’INP de Grenoble se classe second et même devant Polytechnique dans le domaine de la recherche. L’analyse de L’Usine nouvelle permet de dégager deux données intéressantes : le salaire annuel de sortie des élèves et le budget par élève en euros. De ces deux paramètres, l’Institut Montaigne en déduit l’indice de performance économique de la formation définie par le rapport salaire de sortie/budget par élève. Cet indice exprime par exemple qu’un élève diplômé de Supélec bénéficiera à la fin de ses études d’un salaire représentant plus de deux fois le coût de la scolarité. A l’inverse, un élève diplômé de l’ENAC Toulouse touchera un salaire à la sortie de son école représentant moins de la moitié du coût de sa scolarité.Avec cet indice, le classement des 25 premières écoles françaises est très différent : Le tiercé de tête : - ENSEIRB (Matméca de Bordeaux) 2,17 (1) - Supélec 2,10 (2) - INPENSEEIHT Toulouse 2,10 (3) En queue de peloton : - Polytechnique 0,62 (23) - Mines de Nancy 0,59 (24) - ENAC Toulouse 0,45 (25) Nous donnons en annexe le classement des 25 premiers et les indices de performance économique des 100 écoles référencées par L’Usine nouvelle. Cet indicateur prendrait toute son importance si les frais de scolarité étaient par exemple à la charge des élèves, car ces derniers seraient amenés à arbitrer entre coût de la scolarité et salaire escompté surtout dans l’hypothèse où la scolarité serait financée par l’emprunt. - Télécharger l'annexe (pdf)- Les propositions de l'Institut Montaigne pour adapter la formation de nos ingénieurs à la mondialisation- Le classement 2011 des écoles d'ingénieurs par l'Usine NouvelleImprimerPARTAGER