AccueilExpressions par MontaigneTour d’horizon : "data & figures"L'Institut Montaigne propose une plateforme d'Expressions consacrée au débat et à l’actualité. Il offre un espace de décryptages et de dialogues pour valoriser le débat contradictoire et l'émergence de voix nouvelles.04/10/2012Tour d’horizon : "data & figures" TechnologiesImprimerPARTAGERAuteur Institut Montaigne Retrouvez chaque semaine une mise en perspective de quelques données chiffrées françaises et internationales percutantes sur les enjeux économiques et sociaux actuels.Mobilité intergénérationnelle En France, près de 45 % des jeunes adultes ont un niveau de formation supérieur à celui de leurs parents, contre seulement 20 % en Allemagne. A contrario, 22 % des jeunes adultes allemands ont un niveau de formation inférieur à celui de leurs parents, alors que cela ne concerne que 10 % des jeunes adultes français.(*)Projection démographiquePopulations totales en France et en AllemagneEn Allemagne[1] - Population active en 2010 : 41 millions de personnes - Projection 2060 : 28 millions de personnesEn France[2] - Population active en 2010 : 28,2 millions de personnes - Projection 2060 : 31,2 millions de personnesParticipation électorale Parmi les Français âgés de 25 à 34 ans, le taux de participation électorale de ceux ayant quitté le système scolaire avant le lycée ne dépasse pas 28 %. Il s’élève à 68,5 % chez ceux ayant obtenu un diplôme de l’enseignement supérieur.[3]Retour sur investissement et formation En moyenne, dans l’Union européenne, l’investissement dans une formation de l’enseignement supérieur rapporte 105 000 dollars à l’État (suppléments d’impôts sur le revenu et autres économies liées à l’obtention du diplôme), soit environ trois fois plus que cela lui a coûté.[4]Dépenses publiques et impôts Pour ramener les comptes publics à l’équilibre, 75 % des français préféreraient que le gouvernement réduise les dépenses publiques plutôt qu’il n’augmente les impôts, selon un sondage[5]. Outre-manche, 36 % des britanniques souhaitent malgré tout une augmentation des dépenses publiques, même si cela implique une hausse d’impôts.[6]Investissements en R&D En 2010, selon une étude de la Commission européenne, l’Europe des 27 a consacré 2 % de son PIB aux dépenses en recherche & développement (R&D), soit 0,8 point de PIB de moins que les Etats-Unis (2,8 %) et 1,4 point de moins que le Japon (3,4 %). Les dépenses de R&D de la France représentaient quant à elles 2,2% de son PIB.[7] (*) http://www.oecd.org/fr/gouvernance/financespubliquesetpolitiquebudgetaire/45002669.pdfNotes[1] http://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=T12F041[2] http://ec.europa.eu/economy_finance/publications/european_economy/2011/pdf/ee-2011-4_en.pdf[3] http://www.oecd.org/fr/edu/rse2012.htm[4] http://www.oecd.org/fr/edu/rse2012.htm[5] http://www.acteurspublics.com/2012/06/26/les-francais-preferent-baisser-les-depenses[6] http://www.ft.com/intl/cms/s/0/c29f340a-fe5f-11e1-8228-00144feabdc0.html#axzz283yTjKU6[7] http://ec.europa.eu/europe2020/pdf/innovation_fr.pdfImprimerPARTAGER