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31/03/2010

Téléphonie mobile et système expert au service de la santé en Afrique

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Téléphonie mobile et système expert au service de la santé en Afrique
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Deux exemples intéressants d’usage de la téléphonie mobile au service de la santé en Afrique cités par Jeffrey D. Sachs dans la dernière livraison de Scientific American (Avril 2010).

1) Réduction de la mortalité infantile à la naissance (Bonsaaso, Ghana)
Dans le premier exemple cité par Jeffrey D. Sachs, la téléphonie mobile est utilisée comme outil de coordination ou réseau de soins rudimentaires – mais robustes – pour réduire drastiquement la mortalité infantile à la naissance dans le village ghanéen de Bonsaaso. En réseau, une sage femme, un chauffeur d’ambulance et un hôpital se coordonnent grâce à la téléphonie mobile. Beaucoup d’accouchements ont lieu dorénavant en milieu hospitalier. En cas de complications, la maman est transportée à un hôpital situé à une vingtaine de kilomètres.

2) Amélioration de la prise en charge de la malaria (Sauri, Kenya)
Dans le second exemple, un système expert est utilisé au Kenya (village de Sauri) pour améliorer la prise en charge des malades atteints de malaria.
Traditionnellement, le patient soupçonné d’être porteur de la malaria doit rejoindre l’hôpital situé à plusieurs dizaines de kilomètres pour subir une batterie d’examens. Beaucoup de cas ne sont pas traités et conduisent à de nombreux décès.
Avec la nouvelle approche, un infirmier se rend au domicile de patients qui semblent présenter les symptômes de la malaria. Il réalise des tests diagnostics pour identifier très rapidement à partir d’une goutte de sang la présence du parasite de la malaria.
Les résultats et l’identification du patient sont envoyés par SMS au système expert qui en retour transmet à l’infirmier le traitement à suivre en temps réel. Le système permet également de transmettre des messages pour assurer par la suite le suivi du patient.

Des solutions artisanales certes, mais efficaces, qui sous d’autres formes, pour d’autres pathologies, s’intègreront peut-être dans un proche avenir dans les systèmes de santé des pays dits "avancés" ?

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