AccueilExpressions par MontaigneSyndicat, entreprise et compétitivité : retour sur l’intervention d’Henri de CastriesL'Institut Montaigne propose une plateforme d'Expressions consacrée au débat et à l’actualité. Il offre un espace de décryptages et de dialogues pour valoriser le débat contradictoire et l'émergence de voix nouvelles.10/02/2016Syndicat, entreprise et compétitivité : retour sur l’intervention d’Henri de Castries Action publiqueImprimerPARTAGERAuteur Institut Montaigne Henri de Castries, président de l'Institut Montaigne, était invité le 18 janvier à participer à un débat sur le thème de l'image des syndicats, organisé par l'Association Dialogues.Il intervenait aux côtés de la ministre du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, Mme Myriam El Khomri, ainsi que de Laurent Berger, Jean-Denis Combrexelle, Jean-Claude Mailly, Jean-Dominique Sénard et Jean-Dominique Simonpoli. Henri de Castries a rappelé que la France présente une situation très particulière : 95 % des salariés sont couverts par les accords collectifs alors que le taux de syndicalisation dans le secteur privé est de seulement 4 %, certainement le taux le plus faible de tout l’OCDE. Cette situation interroge sur la qualité de la représentation syndicale. "Pour prendre une métaphore religieuse, ce n’est pas le dogme qu’il faut changer, c’est-à-dire la croyance profonde que dans une démocratie, il faut des corps intermédiaires et qu’en matière économique, les syndicats sont un levier extrêmement important. Bien sûr que les syndicats sont extrêmement importants et bien sûr qu’il faut un dialogue et un dialogue intermédiaire. Ce qu’il faut changer c’est toute la liturgie ! Il faut quelque part que le syndicalisme fasse son Vatican II car nous avons juste cinquante ans de retard !"Henri de Castries a insisté sur le fait qu’il est essentiel de redéfinir l’endroit pertinent pour résoudre les questions qui sont posées : aujourd’hui, l’endroit pertinent c’est l’entreprise. Pour retrouver l’intégralité de l’intervention d’Henri de Castries et des échangesPour aller plus loin, notre rapport Sauver le dialogue social. Priorité à la négociation d’entreprise. ImprimerPARTAGER