AccueilExpressions par Montaigne"La France n'a pas le culte de l'entreprise de long terme"L'Institut Montaigne propose une plateforme d'Expressions consacrée au débat et à l’actualité. Il offre un espace de décryptages et de dialogues pour valoriser le débat contradictoire et l'émergence de voix nouvelles.07/10/2013"La France n'a pas le culte de l'entreprise de long terme" Régulation Cohésion socialeImprimerPARTAGERAuteur Institut Montaigne Tribune de Claude Bébéar, président de l'Institut Montaigne et Philippe d'Ornano, président de Sisley, qui a dirigé le groupe de travail de l'Institut Montaigne consacré aux entreprises familiales, parue dans le Monde du 8 octobre 2013.La France a de belles grandes entreprises : 40 se classent dans les 500 premières mondiales, contre 39 allemandes. Elle est également riche de PME. Mais elle manque d'entreprises de taille intermédiaire (ETI), catégorie qui regroupe les entreprises de 50 millions à 1,5 milliard d'euros de chiffre d'affaires. Les statistiques sont alarmantes pour notre pays : 4 600 ETI en France contre 12 500 en Allemagne et 10 000 au Royaume-Uni.Et si cette anémie résultait avant tout de la manière dont l'Etat perçoit les entreprises familiales, qui forment le gros du bataillon des ETI ? A leur égard, les décideurs politiques ont longtemps hésité entre méconnaissance et a priori idéologique. Récemment encore, un ministre proposait de distinguer les "entrepreneurs qui prennent des risques" des "héritiers de papa-maman". Cette conception a pu être partagée un temps au niveau mondial. Avec l'émergence des marchés financiers, le modèle actionnarial et managérial de l'entreprise familiale constituait une incongruité au regard de la recherche de l'efficacité à court terme imposée par la publication de résultats en continu ou de la pression d'actionnaires financiers.Lire l'intégralité de la tribune (accès abonnés)Consulter le rapport - Vive le long terme ! Les entreprises familiales au service de la croissance et de l’emploiImprimerPARTAGER