AccueilExpressions par MontaigneAméliorer la qualité des soins : les vidéos du débatL'Institut Montaigne propose une plateforme d'Expressions consacrée au débat et à l’actualité. Il offre un espace de décryptages et de dialogues pour valoriser le débat contradictoire et l'émergence de voix nouvelles.01/04/2009Améliorer la qualité des soins : les vidéos du débat SantéImprimerPARTAGERAuteur Institut Montaigne Evaluation, qualité et sécurité des soins en France, mise en place d’indicateurs fiables, informatisation des procédures médicales… Roselyne BACHELOT, Michel CHASSANG et Guy VALLANCIEN ont débattu de cette question lors des Libres Echanges du 17 mars. Revivez l’intégralité de ce débat public organisé par l’Institut Montaigne à l’occasion de la sortie de la note Mesurer la qualité des soins (Denise Silber), en vidéo.L'introduction au débatEn introduction de ces Libres Echanges, Denise Silber, auteur de la note Mesurer la qualité des soins, constate, études à l’appui, que la qualité des soins est loin d’être optimale en France. Les exemples cités sont nombreux et criants. Que faire pour améliorer cette qualité ? Dans un premier temps, Denise Silber propose que soit réalisée une étude des indicateurs de qualité de santé en France, d’exploiter plus avant les indicateurs hospitaliers de qualité existants (PMSI), de les rendre plus lisibles. Une deuxième étape consisterait à médiatiser le plus largement possible les résultats de ces évaluations. Enfin, Denise Silber propose de clarifier les responsabilités et de s’assurer que l’évaluation des soins est prioritaire car, comme elle le rappelle pour conclure son intervention, "il n’y a que ce qui se mesure qui peut être amélioré". Première vidéo d’une série de quatre :Les points de vue des invitésDans la seconde partie du débat, les invités réagissent aux propositions de l’Institut Montaigne.Michel CHASSANG (Président de la Confédération des syndicats médicaux français) attire l’attention sur le fait que l'évaluation de la qualité ne doit pas être confondue avec la recherche d’erreurs médicales. Il insiste ensuite sur l’importance de la formation médicale continue. Pour Guy VALLANCIEN (Professeur d’urologie à l’Université Paris Descartes, secrétaire général du Conseil national de la chirurgie), l’évaluation médicale est aujourd’hui un devoir. Il prône "une informatisation forcenée des procédures médicales" afin que chaque professionnel puisse se situer par rapport à une moyenne nationale. Il préconise également la mise en ligne de toute la chaîne de soins du généraliste au plus spécialiste : "les médecins devront travailler tous ensembles, croiser les données". Pour la ministre de la Santé et des Sports, Roselyne BACHELOT, il faut associer la notion de responsabilité à celle d’exigence de qualité. L’évaluation de la qualité des soins doit convoquer tous les acteurs de la société : l’administration sanitaire, les professionnels de santé, mais aussi les patients eux-mêmes. Comme le rappelle avec conviction la ministre, elle doit être "une démarche absolument collective, sinon, elle échouera." Deuxième vidéo d’une série de quatre :Les invités débattentEst-il possible de disposer d’indicateurs de qualité fiables ? Comment les mettre en œuvre ? Place au débat entre les trois invités de ces Libres Echanges. Troisième vidéo d’une série de quatre :Les échanges avec le publicLa parole est à présent au public. Formations insuffisantes, manque de personnel, régulation du personnel médical, qualité du soignant, du médecin, du chirurgien… Les questions fusent. Dernière vidéo d’une série de quatre :N'hésitez pas à nous faire part de vos commentaires !Télécharger la note ''Mesurer la qualité des soins''Commander la noteImprimerPARTAGER