Le tourisme a vocation à rester un axe majeur de développement du territoire. Pour autant, il doit se transformer et laisser place à une économie plus diversifiée, offrant des emplois variés et stables et s’appuyant sur des technologies à haute valeur ajoutée. Le renforcement des filières d’excellence existantes ainsi que l’appui au développement de nouvelles filières d’avenir apparaissent comme des enjeux majeurs pour rendre le territoire plus résilient.
Créer un label du tourisme durable azuréen, et mettre en place un dispositif d’accompagnement des hôtels / restaurants pour atteindre les objectifs du label, avec une focalisation sur le Moyen et le Haut-pays.
Le tourisme est le principal moteur de l’économie azuréenne : deuxième destination touristique en France, la Côte d’Azur représente 1 % du tourisme mondial. Le département des Alpes-Maritimes tient une place prépondérante dans l’économie touristique puisqu’il concentre à lui seul 34,6 % des emplois touristiques de la région.
Alors que les Alpes-Maritimes sont particulièrement exposées aux changements climatiques et aux risques environnementaux, le territoire azuréen n’est pourtant pas particulièrement connu pour son offre de tourisme durable, qui constitue une évolution nécessaire. Fort d’un tissu de recherche sur la transition écologique, il pourrait être créé sur le territoire un pôle d’excellence en tourisme durable. Parallèlement, la Côte d’Azur doit continuer d’œuvrer pour l’écotourisme, comme cela a été engagé avec la création du Fonds tourisme Côte d’Azur, par la mise en œuvre d’un label "Tourisme durable azuréen".
Organiser un salon annuel de la MedTech à Nice, à l’image de Vivatech Paris, s’appuyant à la fois sur l’important écosystème de l’innovation en santé et la riche offre locale pour les congrès.
Du fait de sa structure démographique, le territoire azuréen a tous les atouts pour devenir un territoire leader dans le domaine de la "Silver Economy". Fort de 500 entreprises du secteur implantées dans les Alpes-Maritimes, d’un important écosystème de recherche et de soins autour du CHU de Nice et d’une place de premier plan dans le domaine de l’IA appliquée à la santé, le territoire doit désormais consolider son positionnement comme territoire du "care".
Les industries aromatique et cosmétique sont également constitutives de l’identité azuréenne. Par le biais de pôles structurants, autour de Grasse et de Sophia Antipolis, le territoire azuréen doit jouer un rôle clé dans la structuration de la filière cosmétique "verte".
Déployer un vaste plan en faveur de l’énergie solaire, passant par la généralisation des dispositifs de cadastre solaire.
Enfin, le territoire doit avoir pour ambition de se positionner comme un leader de la transition énergétique en renforçant notamment les incitations locales au déploiement d’énergies renouvelables. Cela pourrait se traduire par le déploiement de panneaux photovoltaïques par les entreprises et les particuliers, ainsi que sur l’ensemble des bâtiments publics le permettant à horizon 2025, et le développement de nouvelles coopérations citoyennes photovoltaïques.
Substituer au système de régie municipale une régie commune au territoire azuréen pour la gestion des musées pour favoriser une communication plus stratégique à l’échelle nationale et internationale.
Mettre en place une structure de coordination des offres culturelles et touristiques entre les principales métropoles culturelles, en particulier entre Nice, Cannes et Antibes.
Enfin, l’offre culturelle devrait occuper une place plus importante dans l’identité du territoire alors que le secteur du patrimoine et de la culture ne représente que 6 % des retombées touristiques. Le territoire gagnerait à disposer d'une politique culturelle pensée à l'échelle de la Côte d'Azur. Le premier objectif pour le territoire azuréen est de renforcer la visibilité des offres culturelles "groupées", au-delà de la seule métropole niçoise, et il est indispensable pour y parvenir de renforcer la visibilité nationale et internationale des grands musées azuréens. Par ailleurs, la mise en place d’une structure de coordination des offres culturelles et touristiques entre les principales métropoles culturelles, en particulier entre Nice, Cannes et Antibes serait souhaitable.