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Etude

Mondialisation et dépossession démocratique : le syndrome du gyroscope

Auteurs
Luc Ferry
Ancien ministre de la Jeunesse, de l’Education et de la Recherche
Philosophe, universitaire et homme politique, Luc Ferry est président du Conseil d’Analyse de la Société et membre du Conseil Economique et Social. Il a été ministre de la Jeunesse, de l’Education et de la Recherche de 2002 à 2004.

Agrégé de philosophie et de sciences politiques et titulaire d’un doctorat d’Etat en sciences politiques, il a notamment publié La Pensée 68 - essai sur l’anti-humanisme contemporain (1985, avec Alain Renaut), Le nouvel ordre écologique (1992), L’Homme-Dieu ou le Sens de la vie (1996) et Qu’est-ce qu’une vie réussie ? (2002).
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Les altermondialistes, même si une partie de leur discours est à nuancer, ont le mérite de poser une question fondamentale à propos de la perte d’emprise des peuples sur leurs destinées collectives. De fait, l’idéal républicain français, héritier des Lumières, faisait une promesse inouïe : les citoyens allaient enfin pouvoir « faire leur histoire ».

Désormais, cette promesse vacille. Les sociétés contemporaines s’organisent en effet autour d'une passion commune : la peur. Derrière celles des OGM, du réchauffement climatique, du clonage, etc. se cache une peur qui les englobe toutes : celle de l'impuissance publique, de la dépossession démocratique.

Revisitant Descartes, Heidegger et Ulrich Beck, Luc Ferry montre comment mondialisation et médiatisation privent peu à peu les élus du peuple de la maîtrise de l’action publique - comment la victoire même du libéralisme, philosophie de la liberté, fait paradoxalement de nous des êtres démunis de toute prise réelle sur le cours d’un monde qui tourne comme tourne un gyroscope.
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