Enjeu 5 : la formation et les compétences : les ETI majoritairement implantées dans les villes moyennes et les zones rurales doivent être en mesure d’attirer à elles une main d’œuvre qualifiée et formée, notamment dans les secteurs industriels. Pourtant, les liens entre les entreprises et l’enseignement supérieur sont toujours très insuffisants et doivent être renforcés : en France, seulement 0,4 % des effectifs du supérieur sont implantés en dehors des unités urbaines.
Enjeu 6 : l’attractivité des territoires et la mobilité : les ETI disposent de plus de 50 000 implantations réparties sur l’ensemble du territoire national. Ces sites dépendent intimement de l’organisation territoriale et locale ainsi que de la couverture en services publics essentiels (tout particulièrement l’offre éducative, sanitaire et culturelle).
Enjeu 7 : le renforcement des écosystèmes locaux associant État, collectivités territoriales et entreprises pour répondre aux défis de la reterritorialisation de l’activité économique et du redéploiement des compétences. Le déploiement des clubs ETI à l’échelle régionale, portés par le METI, permettant à ces entreprises d’être identifiées par la puissance publique, de mutualiser l’expression de leurs besoins, et d’entrer dans une logique de co-construction territoriale tant avec l’État qu’avec les collectivités locales, apparaît lui aussi comme une réponse appropriée qui doit être soutenue et renforcée.
Enjeu 8 : le renouveau des logiques sectorielles de filières, traditionnellement construites autour des grands groupes français pour intégrer pleinement les PME et ETI et permettre ainsi des coopérations horizontales et locales, nouvelle expression du "chasser en meute" à la française.
Enjeu 9 : l’aménagement foncier, enjeu essentiel à l’implantation locale de nouvelles activités tant de services qu’industrielles, qui appelle une exigence de cohérence et stabilité des cadres juridiques.