85% des Français estiment qu’une baisse d’impôt sur le revenu pour les classes moyennes en 2017 serait justifiée

Tous les mois, ELABE interroge les Français pour Les Echos, l'Institut Montaigne et Radio Classique sur un sujet d'actualité économique ou de société.

Dans le détail 38 % des personnes interrogées par Elabe pour Les Echos, Radio Classique et l'Institut Montaigne estiment qu'elle serait « tout à fait justifiée » et 47% estiment qu'elle serait « plutôt justifiée ». En revanche, 15% pensent qu'elle ne le serait pas (12% « pas vraiment justifiée » et 3% « pas du tout justifiée »).

Ce souhait d’une baisse d’impôt sur le revenu pour les classes moyennes en 2017 est très majoritairement partagé au sein de tous les segments de population. Par exemple, 87% des personnes issues des catégories aisées, 85% de celles issues des catégories populaires et 82% des inactifs l’estimeraient justifiée. D’un point de vue politique, ce souhait apparait légèrement plus prononcé auprès des sympathisants de la gauche (90%) contre 82% auprès des sympathisants de la droite et du centre et ceux du Front National.

64% des Français estiment que leurs impôts et ceux de leur ménage ont augmenté depuis l’élection de François Hollande en 2012

Plus précisément, 37% des personnes interrogées estiment que leurs impôts ont « beaucoup augmenté » et 27 % estiment qu’ils ont « un peu augmenté » depuis l’élection de François Hollande en 2012. A l’inverse, seuls 8% considèrent que leurs impôts ont baissé. 27% jugent enfin qu’ils sont restés stables.
Ce sentiment d’une augmentation des impôts depuis 2012 est majoritairement partagé auprès de tous les segments de population. Notons toutefois que ce sentiment est encore plus largement partagé auprès des cadres et professions intellectuelles supérieures (75%) par rapport aux catégories populaires (59%). D’un point de vue politique, notons toutefois qu’il apparait encore plus prononcé auprès des sympathisants de la droite et du centre (80%, dont 50% estimant qu’ils ont « beaucoup augmenté ») et de ceux du Front National (70%, dont 50% « beaucoup augmenté »). A un degré moindre, les sympathisants de la gauche (51%) et notamment ceux du PS (48%) estiment eux aussi majoritairement qu’ils ont augmenté.

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