La part de logements sociaux au sein de la commune dépasse le seuil fixé par la loi “Solidarité et renouvellement urbain” et comptait pour 27 % du parc total en 2016. Il s’agit là du taux le plus important parmi les 11 villes étudiées, dont la moyenne se situe à 20,7 %.
Les constructions annuelles de logements ont diminué de moitié entre 2014 et 2018. Ainsi, si 3 960 logements ont été autorisés en 2014, ils n’étaient plus que 1 465 en 2018, soit une baisse de 63 %.
Le taux de logements vacants (7,7 %) est faible et en dessous de la moyenne des 11 villes étudiées pour cette opération. Le taux de propriétaires est quant à lui de 27,1 %, soit le taux le plus faible parmi les villes étudiées (37,2 % en moyenne).
Indicateur | Source |
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Part des logements sociaux | Site de la ville |
Part des logements vacants | |
Evolution du nombre de logements et de m² dont la commune a autorisé la construction | http://developpement-durable.bsocom.fr/Statistiques/TableViewer/tableView.aspx?ReportId=14235 |
Taux de propriétaires parmi les résidences principales | https://www.insee.fr/fr/statistiques/3564300?sommaire=3561690#consulter |
Evolution des zones végétales et boisées de la commune | www.cerema.fr/system/files/documents/2018/05/evol_naf_com_2006_2016.ods |
Le logement représente un des principaux enjeux à Paris dans un contexte de dynamique très forte des prix de l’immobilier (+ 55 % en 10 ans, avec un prix moyen au m² qui dépasse désormais les 10 000 €). Dans ce contexte, la priorité a été donnée par la municipalité au développement du parc de logements sociaux qui représente désormais plus de 20 % des logements, contre 15,6 % en 2008 et 18,46 % en 2014. Le taux de 25 % en 2025 devrait être atteint. En parallèle, la ville de Paris a mis en place une politique d’encadrement du prix des loyers et engagé des actions contre les plateformes de location saisonnière.
Paris se caractérise par une densité très importante, de l’ordre de 210 habitants à l’hectare. Le nombre total de logements à Paris est de 1,4 million, dont 84 % de résidences principales, et le stock de logements évolue peu. Le taux de propriétaires occupants est relativement bas et inférieur à la moyenne des 11 villes étudiées dans le cadre de cette opération (33 %). Le stock de logements vacants relativement élevé (8,1 %), bien que conforme à la moyenne des autres villes étudiées.
L’offre de logements se développe peu : le nombre de constructions nouvelles autorisées chaque année oscille aux alentours de 4 000, en diminution de 22 % par rapport à 2014, avec 5 235 logements autorisés cette année-là. A noter néanmoins que ce chiffre est en hausse de 11 % par rapport à la situation il y a 10 ans, puisqu’en 2008 le nombre de logements dont la ville de Paris avait autorisé la construction s’établissait à 3 662.
Le développement de l’offre concerne en particulier les 15 zones d’aménagement concerté (ZAC) en vigueur. Les ZAC sont un dispositif juridique permettant à une commune de mettre en œuvre, sur un périmètre délimité, un projet d’aménagement urbain “sur mesure” intégrant généralement des logements, des commerces et des bureaux.
Indicateur | Source |
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Part des logements sociaux | Site de la ville |
Part des logements vacants | |
Evolution du nombre de logements et de m² dont la commune a autorisé la construction | http://developpement-durable.bsocom.fr/Statistiques/TableViewer/tableView.aspx?ReportId=14235 |
Taux de propriétaires parmi les résidences principales | https://www.insee.fr/fr/statistiques/3564300?sommaire=3561690#consulter |
Evolution des zones végétales et boisées de la commune | www.cerema.fr/system/files/documents/2018/05/evol_naf_com_2006_2016.ods |