Strasbourg compte 141 policiers municipaux. Depuis 2014, l’effectif du service de police municipale a diminué de 12 %. Il fonctionne en continu (24 heures sur 24, 7 jours sur 7) et ses agents sont armés (revolver 38 spécial, bâton de défense, générateur d’aérosol et gilet pare-balles). La ville compte un policier municipal pour 1 950 habitants, un chiffre légèrement supérieur à la moyenne des 11 plus grandes villes de France étudiées dans le cadre de cette opération (1 886) : elle présente moins de policiers par habitant que la moyenne de ces 11 villes.
Les dépenses de sécurité (hors personnel de police municipale) ont diminué de 20 % entre 2017 et 2018 et le nombre d’incivilités a progressé de 22 % entre 2014 et 2018, pour s’établir à 344 incivilités pour 10 000 habitants. Le nombre d’incivilités comptabilisé à Strasbourg est largement supérieur à la moyenne enregistrée dans les 11 plus grandes villes de France (278).
Indicateur | Source |
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Dépenses de sécurité par habitant |
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Police municipale armée | Fichier data.gouv :https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/police-municipale-effectifs-par-commune/#_ |
Nombre d’habitants par policier municipal |
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Incivilités pour 10 000 habitants |
La sécurité de la ville de Paris suit un régime dérogatoire, en raison de son statut de capitale et des enjeux qui lui sont associés (densité de population, activités économiques, institutions, événements sportifs, culturels ou sociaux d’exception). Ainsi, la ville de Paris ne dispose pas de police municipale en tant que telle. Le préfet de police, représentant de l’État, exerce en effet les pouvoirs et attributions normalement confiés aux maires en matière de police municipale.
La mairie de Paris a néanmoins vu ses responsabilités en la matière s’accroître, avec la loi du 28 février 2017 relative au statut de Paris et à l’aménagement métropolitain, qui a rapproché ses compétences de celles des maires de communes de droit commun. Elle est ainsi chargée du respect des règles en matière de salubrité publique ou de nuisances sonores. En 2016 a été créée la Direction de la prévention, de la sécurité et de la protection (DPSP) de la mairie de Paris, qui compte quelque 3 200 agents municipaux pouvant verbaliser dans un certain nombre de domaines : dépôts irréguliers, collecte des ordures ménagères, déjections canines, divagations d’animaux, épanchements d’urine, nuisances sonores, terrasses-étalages, règlement des espaces verts, marchés, chantiers, occupation de la voie publique.
La ville de Paris a dépensé 176 € par habitant pour la sécurité en 2018, ce qui est largement supérieur aux onze plus grandes villes françaises. Selon l’analyse des 11 villes réalisée dans le cadre de cette opération, Paris est la deuxième ville dépensant le plus par habitant en matière de sécurité.
Le nombre d’incivilités (58 070, soit 260 incivilités pour 10 000 habitants en 2018) est inférieur à celui observé en moyenne dans les autres grandes villes françaises étudiées dans le cadre de cette opération (278,2 incivilités pour 10 000 habitants).
Indicateur | Source |
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Dépenses de sécurité par habitant |
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Police municipale armée | Fichier data.gouv: https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/police-municipale-effectifs-par-commune/#_ |
Nombre d’habitants par policier municipal |
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Incivilités pour 10 000 habitants |