La ville de Lyon offre 176 crèches, soit 34 crèches pour 100 000 habitants. Ce chiffre est supérieur à la moyenne enregistrée dans les 11 villes étudiées pour cette opération et fait de Lyon la deuxième ville présentant le plus grand nombre de crèches rapporté à la population.
Lyon dispose de 74 maisons pour personnes âgées, soit 7,8 établissements pour 10 000 personnes de plus de 65 ans, un chiffre également supérieur à la moyenne constatée dans ces 11 villes.
En 2016, 15 % de la population lyonnaise se situait en dessous du seuil de pauvreté, faisant de Lyon la ville avec le taux de pauvreté le plus faible parmi les 11 villes étudiées. Le budget consacré à la solidarité est de 24,7 € par habitant, un chiffre inférieur à la moyenne de nos 11 villes.
Indicateur | Source |
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Nombre de crèches pour 100 000 habitants |
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Budget consacré à l’enfance et à l’éducation par hab de moins de 15 ans |
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Nombre d’hébergements pour personnes âgées pour 10 000 personnes de plus de 65 ans |
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Budget consacré à la solidarité par habitant |
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Taux de pauvreté (60% du revenu médian) | Insee, FiLoSoFi 2019 |
Le taux de pauvreté à Paris est légèrement plus élevé que la moyenne nationale, à un niveau de 16 % en 2016, contre 14 % en France à cette même date selon l’Insee. Néanmoins, ce taux est également à mettre en perspective avec le taux de pauvreté moyen des 11 plus grandes villes étudiées dans le cadre de cette opération qui s’élève, lui, à 20,5 %.
Paris compte 222 sites dédiés à l’hébergement des personnes âgées, ce qui représente un hébergement pour personnes âgées pour 10 000 personnes de plus de 65 ans.
La ville se situe en revanche au-dessus de la moyenne nationale en matière d’accueil de la petite enfance, avec 822 crèches et 65,2 places d’accueil pour 100 enfants de moins de 3 ans en 2015, alors que le taux moyen national est de 64,8 places. Paris offre ainsi 36,9 crèches pour 100 000 habitants, ce qui en fait la première ville de notre palmarès parmi les 11 villes étudiées dans le cadre de cette opération. En matière de crèches, la Chambre régionale des comptes d’Île-de-France soulignait ainsi dans un rapport de 2017 que “l’effort de la ville de Paris pour créer des places en crèche est durable et soutenu. Cet effort s’accompagne d’une volonté de définir précisément les besoins et d’assurer un rééquilibrage territorial entre des arrondissements et quartiers inégalement dotés”.
Enfin, Paris se caractérise par une spécificité administrative : la commune et le département ont été fusionnés dans une collectivité unique au 1er janvier 2019, suite à la loi sur le statut de Paris et l’aménagement métropolitain du 28 février 2017. La nouvelle collectivité unique, dénommée “Ville de Paris”, dispose donc de compétences très élargies en matière sociale et éducative, puisqu’elle cumule celle des deux échelons : la ville de Paris est ainsi gestionnaire du Centre d’action sociale de la Ville de Paris (CASVP) – centre communal d’action sociale (CCAS) – mais dispose également de compétences départementales étendues en matière sanitaire et sociale : gestion de nombreuses prestations, action sociale à destination de l’enfance, des personnes handicapées et des personnes âgées, etc. En 2016-2017, le projet dit “Nouveau Paris Solidaire” a ainsi fait du CASVP l’opérateur social généraliste de proximité, intégrant les compétences départementales.
La ville de Paris cumule de même la gestion des écoles primaires et des collèges, d’où l’importance du budget qu’elle alloue à l’enfance et à l’éducation.
Indicateur | Source |
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Nombre de crèches pour 100 000 habitants |
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Budget consacré à l’enfance et à l’éducation par habitant de moins de 15 ans |
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Nombre d’hébergements pour personnes âgées pour 10 000 personnes de plus de 65 ans |
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Budget consacré à la solidarité par habitant |
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Taux de pauvreté (60% du revenu médian) | Insee, FiLoSoFi 2019 |