Depuis dix ans, notamment du fait de l’opération d’intérêt national Bordeaux Euratlantique qui a accompagné l’achèvement de la ligne TGV, la ville de Bordeaux a autorisé davantage de constructions de logements, ce dynamisme allant de pair avec l’augmentation de la population. En 2018, la ville a ainsi autorisé la construction de 2 792 logements, contre 2 093 en 2014 et 1 337 en 2009.
Disposant d’un bâti homogène et relativement bas, Bordeaux s’ouvre vers le Sud non seulement en densifiant ses marges mais également en cherchant à atteindre progressivement les cibles qui lui ont été fixées en matière de logement social. Le taux de logements sociaux progresse mais reste en-deçà de l’obligation fixée par la loi (17,3 % en 2016, contre 16,6 % en 2014) et inférieur à la moyenne des 11 villes étudiées dans le cadre de cette opération (20,7 %).
Le taux de propriétaires parmi les résidences principales s’élève à 28,3 % (2015), un chiffre bien inférieur à la moyenne des 11 villes étudiées (37,2 %).
Grâce à un taux de logements vacants de 6,9 % (2015), Bordeaux est la troisième ville présentant le moins de vacance parmi les 11 villes étudiées.
Indicateur | Source |
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Part des logements sociaux | Site de la ville |
Part des logements vacants | |
Evolution du nombre de logements et de m² dont la commune a autorisé la construction | http://developpement-durable.bsocom.fr/Statistiques/TableViewer/tableView.aspx?ReportId=14235 |
Taux de propriétaires parmi les résidences principales | https://www.insee.fr/fr/statistiques/3564300?sommaire=3561690#consulter |
Evolution des zones végétales et boisées de la commune | www.cerema.fr/system/files/documents/2018/05/evol_naf_com_2006_2016.ods |
Le dynamisme démographique toulousain a créé d’importants défis sur le front du logement. La municipalité y a notamment répondu en autorisant davantage de constructions. Ainsi, en 2018, 6 550 logements ont été autorisés, soit 17,3 % de plus qu’en 2014 (5 584 logements) et 49,1 % de plus qu’en 2009 (3 746 logements). Cette dynamique transparaît également sur les livraisons de logements neufs, qui ont crû de 68 % en 2018 en comparaison avec 2014 (de 2 752 à 4 633 logements).
Le taux de logements sociaux est par ailleurs passé de 20,2 % à 21,6 % entre 2014 et 2018, plaçant Toulouse en dessous des obligations de la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) et dans la moyenne des 11 villes étudiées.
De surcroît, en dépit de la forte hausse des prix des logements (20 % en 4 ans selon le baromètre Se Loger-LPI), la portion de propriétaires occupants s’est maintenue entre 2010 et 2015 pour s’établir à 33 % cette année-là, un chiffre néanmoins inférieur à la moyenne des 11 villes étudiées. La part des logements vacants a, elle, légèrement augmenté, passant ainsi de 7,9 % en 2010 à 8,2 % en 2015, un chiffre conforme à la moyenne des autres villes.
Les grands projets d’urbanisme de Toulouse menés durant la mandature sont :
Les espaces boisés et végétalisés naturels de la ville de Toulouse reculent (- 1,2 % entre 2008 et 2016) face à la pression urbaine. Néanmoins, il est à noter que la Ville de Toulouse s’est engagée fin 2017 sur des objectifs de réduction, d’ici à 2030, de 40 % les émissions de gaz à effet de serre (base 2008) et de 20 % la consommation énergétique finale. Une baisse des émissions globales, de l’ordre de 5 %, est déjà constatée depuis 2010.
Indicateur | Source |
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Part des logements sociaux | |
Evolution du nombre de logements et de m² dont la commune a autorisé la construction | http://developpement-durable.bsocom.fr/Statistiques/TableViewer/tableView.aspx?ReportId=14235 |
Taux de propriétaires parmi les résidences principales | https://www.insee.fr/fr/statistiques/3564300?sommaire=3561690#consulter |
Evolution des zones végétales et boisées de la commune | www.cerema.fr/system/files/documents/2018/05/evol_naf_com_2006_2016.ods |