Le dynamisme démographique toulousain a créé d’importants défis sur le front du logement. La municipalité y a notamment répondu en autorisant davantage de constructions. Ainsi, en 2018, 6 550 logements ont été autorisés, soit 17,3 % de plus qu’en 2014 (5 584 logements) et 49,1 % de plus qu’en 2009 (3 746 logements). Cette dynamique transparaît également sur les livraisons de logements neufs, qui ont crû de 68 % en 2018 en comparaison avec 2014 (de 2 752 à 4 633 logements).
Le taux de logements sociaux est par ailleurs passé de 20,2 % à 21,6 % entre 2014 et 2018, plaçant Toulouse en dessous des obligations de la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) et dans la moyenne des 11 villes étudiées.
De surcroît, en dépit de la forte hausse des prix des logements (20 % en 4 ans selon le baromètre Se Loger-LPI), la portion de propriétaires occupants s’est maintenue entre 2010 et 2015 pour s’établir à 33 % cette année-là, un chiffre néanmoins inférieur à la moyenne des 11 villes étudiées. La part des logements vacants a, elle, légèrement augmenté, passant ainsi de 7,9 % en 2010 à 8,2 % en 2015, un chiffre conforme à la moyenne des autres villes.
Les grands projets d’urbanisme de Toulouse menés durant la mandature sont :
Les espaces boisés et végétalisés naturels de la ville de Toulouse reculent (- 1,2 % entre 2008 et 2016) face à la pression urbaine. Néanmoins, il est à noter que la Ville de Toulouse s’est engagée fin 2017 sur des objectifs de réduction, d’ici à 2030, de 40 % les émissions de gaz à effet de serre (base 2008) et de 20 % la consommation énergétique finale. Une baisse des émissions globales, de l’ordre de 5 %, est déjà constatée depuis 2010.
Indicateur | Source |
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Part des logements sociaux | |
Evolution du nombre de logements et de m² dont la commune a autorisé la construction | http://developpement-durable.bsocom.fr/Statistiques/TableViewer/tableView.aspx?ReportId=14235 |
Taux de propriétaires parmi les résidences principales | https://www.insee.fr/fr/statistiques/3564300?sommaire=3561690#consulter |
Evolution des zones végétales et boisées de la commune | www.cerema.fr/system/files/documents/2018/05/evol_naf_com_2006_2016.ods |
Sur la période 2014‑2018, les autorisations de constructions octroyées par la ville de Nantes ont diminué significativement, tant en nombre de logements (- 31 % si l’on compare le nombre de logements autorisés en 2014 avec le nombre de 2018) qu’en surfaces (- 26 %).
Cette diminution des constructions n’a pas eu d’impact sur le taux d’occupation des logements puisqu’on constate qu’entre 2011 et 2016, la part des logements vacants a stagné à 6 %. Parmi les 11 villes étudiées dans le cadre de cette opération, Nantes est ainsi la ville présentant le plus faible taux de logements vacants.
Avec un taux de propriétaires parmi les résidences principales établi à 37,6 % en 2016, Nantes arrive en troisième position parmi les 11 villes étudiées. La part des logements sociaux (22,1 % en 2017) est supérieure à la moyenne observée pour les 11 villes étudiées.
Indicateur | Source |
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Part des logements sociaux | Site de la ville |
Part des logements vacants | |
Evolution du nombre de logements et de m² dont la commune a autorisé la construction | http://developpement-durable.bsocom.fr/Statistiques/TableViewer/tableView.aspx?ReportId=14235 |
Taux de propriétaires parmi les résidences principales | https://www.insee.fr/fr/statistiques/3564300?sommaire=3561690#consulter |
Evolution des zones végétales et boisées de la commune | www.cerema.fr/system/files/documents/2018/05/evol_naf_com_2006_2016.ods |