L’offre de mobilités de la Ville de Rennes s’est enrichie ces dernières années, avec l’installation de 18 bornes de recharge électrique, complétant ainsi les 83 stations de vélos et 900 vélos en libre-service progressivement mis en service depuis la fin de l’année 2009. Rennes compte 4,2 vélos accessibles en libre-service pour 1 000 habitants, ce qui reste inférieur à la moyenne des 11 villes étudiées (5,1). Elle dispose également de 91 km de pistes cyclables, soit 0,42 km pour 1 000 habitants.
Les transports en commun sont plutôt bien utilisés (plus de 28 % des déplacements, un chiffre néanmoins inférieur à la moyenne des 11 villes étudiées). L’unique ligne de tramway rennaise (9,4 km), automatique depuis son lancement, sera bientôt complétée par une seconde ligne, dont les travaux devraient s’achever fin 2020. Cette seconde ligne devrait contribuer à fluidifier encore la circulation dans la ville ; les conducteurs rennais ne perdent en moyenne que 28 heures par an dans les embouteillages, ce qui en fait la ville où les automobilistes perdent le moins de temps au regard de la congestion urbaine (143 heures en moyenne pour les 11 villes).
Enfin, les accidents corporels de la circulation, après avoir baissé fortement entre 2012 et 2014 (- 13,8 %), augmentent légèrement depuis 2014.
Indicateur | Source |
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Kilomètres de lignes de métros et/ou de tramways | Sites des autorités organisatrices des transports |
Kilomètres de pistes cyclables pour 1000 habitants |
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Nombre de vélos en libre-service pour 1 000 habitants | |
Nombre annuel d’heures passées dans les embouteillages par conducteur |
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Nombre annuel d’accidents corporels de la circulation pour 10 000 habitants | |
Nombre de bornes de recharge électrique pour 1 000 habitants | Somme du nombre des bornes standards, semi-accélérées, accélérées et rapides sur les limites géographiques de la ville : https://fr.chargemap.com/map |
Part des transports en commun dans les modes de déplacement | Insee, recensement de la population 2015, exploitation complémentaire. https://www.insee.fr/fr/statistiques/3714237#graphique-Figure1 Figure 2 « Proportion des différents modes de déplacement principal domicile-travail des salariés résidant dans les villes-centres des aires urbaines de plus de 400 000 habitants » |
L’agglomération toulousaine est particulièrement étendue (118,3 km2, soit plus du double de Lyon, qui compte pourtant 40 000 habitants de plus) et morcelée entre zones d’habitat et pôles d’emplois distincts. Pour autant, le nombre d’heures annuellement perdues par conducteur dans les embouteillages (130) y est inférieur aux nombres constatés dans des villes comme Lyon ou Montpellier, et légèrement inférieur à la moyenne des 11 villes étudiées dans le cadre de cette opération.
En 2013, 40 % des déplacements s’effectuaient en voiture. En 2015, seuls 7,7 % des Toulousains se rendaient à leur travail à pied, contre 13,6 % des Niçois et 14,2 % des Lyonnais. 27,7 % utilisaient les transports en communs, contre 40,7 % à Lyon par exemple : c’est ainsi une part inférieure à la moyenne constatée parmi les 11 villes étudiées dans le cadre de cette opération. Pour autant, selon les données de Toulouse Métropole, 40 % des déplacements en voiture en 2018 représentaient des trajets de moins de trois kilomètres.
Dans ce contexte, la ville et la Métropole ont cherché à moderniser l’offre de transports en commun. Le nombre de déplacements en transports en commun a progressé de 6,5 % entre 2014 (123,9 millions de déplacements) et 2018 (131,9 millions).
Le projet phare “Toulouse Aerospace Express”, décidé en 2014 et lancé en 2017, prévoit la construction d’une troisième ligne de métro automatique, le prolongement de l’actuelle ligne B du métro et la transformation de la ligne T2 du tramway en “Aéroport Express”. La mise en service de ces infrastructures est prévue entre 2025 et 2030, pour un coût estimé à 2,67 Mds€.
L’autre chantier emblématique de la ville de Toulouse réside dans la construction, débutée en 2019, d’un téléphérique urbain de 3 km, pour un coût estimé à 93 M€.
Le réseau toulousain de pistes cyclables a parallèlement été densifié, passant ainsi de 250 km en 2011 à 322 km en 2019. Cette densification hisse Toulouse à la troisième place de notre palmarès en matière de kilomètres de pistes cyclables pour 1 000 habitants. Un système de vélos en libre-service a été mis en place, avec 5,5 vélos pour 1 000 habitants, un chiffre conforme à la moyenne des 11 villes étudiées. En septembre 2019, chaque VélÔToulouse était utilisé 6 fois en moyenne par jour et le nombre annuel de locations dépasse 4 millions, pour 350 000 utilisateurs de courte durée et 33 000 abonnés. La municipalité a également cherché à faciliter le stationnement des vélos, avec la création de 2 000 places abritées, 8 000 places sur voirie à proximité des commerces et des services et 600 places à tarif peu onéreux, à la gare Matabiau.
Indicateur | Source |
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Kilomètres de lignes de métros et ou de tramways | Sites des autorités organisatrices des transports |
Kilomètres de pistes cyclables pour 1000 habitants |
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Nombre de vélos en libre-service pour 1 000 habitants | |
Nombre annuel d’heures passées dans les embouteillages, par conducteur |
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Nombre annuel d’accidents corporels de la circulation pour 10 000 habitants | |
Nombre de bornes de recharge électrique pour 1 000 habitants | Somme du nombre des bornes standards, semi-accélérées, accélérées et rapides sur les limites géographiques de la ville : https://fr.chargemap.com/map |
Part des transports en commun dans les modes de déplacement | nsee, recensement de la population 2015, exploitation complémentaire. https://www.insee.fr/fr/statistiques/3714237#graphique-Figure1 Figure 2 « Proportion des différents modes de déplacement principal domicile-travail des salariés résidant dans les villes-centres des aires urbaines de plus de 400 000 habitants ». |
Part de la billetterie dans les recettes de fonctionnement | Transports collectifs urbains de province, Évolution 2010-2015 – annuaire statistique, CEREMA |