Dans le cadre d’un appel à projet, transformer l’espace de Colombier jusqu’au Cours des Alliés en espaces verts compatibles avec l’accueil de grands événements à l’image de la Villette. Permettre aux Rennais, aux visiteurs, de déambuler dans la verdure en sortie de gare dans ce nouveau point de rencontre de la trame verte et bleue (60 M€)
Source : site de campagne de Charles Compagnon
Ce projet comporte beaucoup d’inconnues : quelle est la zone précise ? Combien de bâtiments existants (commerces, hôtels,…) seraient supprimés ?
En nous fondant sur d’autres exemples d’aménagement (Clichy et Antony), en formulant des hypothèses sur la zone concernée (superficie de 9 hectares), et en ajoutant une marge d’erreur de 50 % liée à la non connaissance de la zone exacte ou du projet plus précis, nous arrivons à des estimations comprises entre 30 et 70 M€, soit 50 M€ en estimation moyenne.
Par ailleurs, en ce qui concerne l’impact environnemental du projet, la séquestration carbone peut être évaluée à 150 – 350 kg de CO2 par an pour une zone de 9 hectares.
Le quartier concerné regroupe :
la place du Colombier, avec quelques commerces (Bonobo, Cache-Cache, Brasserie La Dalle, Optique 2000, un coiffeur) dans des bâtiments au rez-de-chaussée ;
l’esplanade Charles de Gaulle, au nord de la cours des Alliés.
Nous nous fondons sur deux exemples d’aménagement : l’aménagement de la ZAC Jean Zay à Antony, et l’aménagement du parc des impressionnistes de Clichy-la-Garenne. Le premier a coûté 47 M€ en coût d’aménagement et équipements publics pour 8,5 hectares (incluant également la création d’un groupe scolaire, d’une crèche, d’une médiathèque et d’un parking souterrain). Le second a coûté 15,8 M€ d’aménagements purement paysagers pour 5 hectares : cela représente une borne très basse de l’estimation.
Pour une zone estimée à 9,1 hectares à Rennes, le coût pourrait ainsi varier entre 30 M€ (chiffres Clichy) et 50 M€ (chiffres Antony).
Toutefois, beaucoup d’inconnues subsistent, notamment : quelle est la zone précise ? A quel point les bâtiments existants (commerces, hôtels,…) seraient-ils supprimés ? Il semble donc important de rajouter une marge de 50 % aux estimations hautes, ce qui donne un chiffre total entre 30 et 70 M€, avec une estimation moyenne de 50 M€.
Si on considère qu’un m2 d’espace vert séquestre entre 1,6 et 3,9 kg de carbone par an, alors cet espace vert permettra de séquestrer entre 150 000 kg et 350 000 kg / an.
En milieu urbain, les arbres permettent de réduire le phénomène d’îlots de chaleur, qui tend à s’accroître dans le contexte du changement climatique. Les arbres ont plusieurs effets sur la température : ils offrent un ombrage ; ils réfléchissent et absorbent les rayonnements solaires ; enfin, ils contribuent au rafraîchissement du climat urbain par évapotranspiration (évaporation par les feuilles de l’eau puisée par l’arbre par ses racines). L’arbre urbain contribue également à la purification de l’air, par l’absorption des polluants gazeux par les stomates situés sur ses feuilles (orifices qui permettent les échanges gazeux entre la plante et l’air ambiant). Les effets d’un arbre sur la température urbaine varient sensiblement selon la variété, notamment la densité de l’ombrage (plus élevée pour les platanes et les marronniers notamment).
Selon une étude réalisée dans une ville de République tchèque, les arbres d’un parc d’un hectare ont un pouvoir de rafraîchissement d’au moins 3000 kW, qui équivaut à 1000 appareils à air conditionné.
Superficie : Google Maps
Coûts, exemple Antony : http://www.urbanisme-puca.gouv.fr/IMG/pdf/puca_cout_global_ccva_etudes_de_cas.pdf
Coûts (estimation basse), exemple Clichy : http://www.sem-92.fr/pdf/cp/cp-2011-09-06-prix-clichy.pdf
CEREMA
Association Coordination eau Ile-de-France, “Comment les arbres rafraîchissent la ville” https://eau-iledefrance.fr/comment-les-arbres-rafraichissent-la-ville/