Le taux de pauvreté à Paris est légèrement plus élevé que la moyenne nationale, à un niveau de 16 % en 2016, contre 14 % en France à cette même date selon l’Insee. Néanmoins, ce taux est également à mettre en perspective avec le taux de pauvreté moyen des 11 plus grandes villes étudiées dans le cadre de cette opération qui s’élève, lui, à 20,5 %.
Paris compte 222 sites dédiés à l’hébergement des personnes âgées, ce qui représente un hébergement pour personnes âgées pour 10 000 personnes de plus de 65 ans.
La ville se situe en revanche au-dessus de la moyenne nationale en matière d’accueil de la petite enfance, avec 822 crèches et 65,2 places d’accueil pour 100 enfants de moins de 3 ans en 2015, alors que le taux moyen national est de 64,8 places. Paris offre ainsi 36,9 crèches pour 100 000 habitants, ce qui en fait la première ville de notre palmarès parmi les 11 villes étudiées dans le cadre de cette opération. En matière de crèches, la Chambre régionale des comptes d’Île-de-France soulignait ainsi dans un rapport de 2017 que “l’effort de la ville de Paris pour créer des places en crèche est durable et soutenu. Cet effort s’accompagne d’une volonté de définir précisément les besoins et d’assurer un rééquilibrage territorial entre des arrondissements et quartiers inégalement dotés”.
Enfin, Paris se caractérise par une spécificité administrative : la commune et le département ont été fusionnés dans une collectivité unique au 1er janvier 2019, suite à la loi sur le statut de Paris et l’aménagement métropolitain du 28 février 2017. La nouvelle collectivité unique, dénommée “Ville de Paris”, dispose donc de compétences très élargies en matière sociale et éducative, puisqu’elle cumule celle des deux échelons : la ville de Paris est ainsi gestionnaire du Centre d’action sociale de la Ville de Paris (CASVP) – centre communal d’action sociale (CCAS) – mais dispose également de compétences départementales étendues en matière sanitaire et sociale : gestion de nombreuses prestations, action sociale à destination de l’enfance, des personnes handicapées et des personnes âgées, etc. En 2016-2017, le projet dit “Nouveau Paris Solidaire” a ainsi fait du CASVP l’opérateur social généraliste de proximité, intégrant les compétences départementales.
La ville de Paris cumule de même la gestion des écoles primaires et des collèges, d’où l’importance du budget qu’elle alloue à l’enfance et à l’éducation.
Indicateur | Source |
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Nombre de crèches pour 100 000 habitants |
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Budget consacré à l’enfance et à l’éducation par habitant de moins de 15 ans |
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Nombre d’hébergements pour personnes âgées pour 10 000 personnes de plus de 65 ans |
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Budget consacré à la solidarité par habitant |
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Taux de pauvreté (60% du revenu médian) | Insee, FiLoSoFi 2019 |
La ville de Toulouse présente des indicateurs sociaux plus dégradés qu’au niveau national, avec notamment un taux de pauvreté de 19 % (stable depuis 2014), contre 14,7 % au niveau national. Ce taux de pauvreté est néanmoins également à considérer au regard de la moyenne des 11 plus grandes villes étudiées dans le cadre de cette opération, qui s’établit, elle, à 20,5 %.
Ces dernières années, les actions sociales de la municipalité toulousaine ont surtout concerné les actions de solidarité et les personnes âgées. Le budget alloué à la solidarité a crû de plus de 28 % entre 2014 et 2018, soit une hausse de 2,3 € par habitant et par an. Ce budget concerne particulièrement les actions envers les plus défavorisés et les adultes en situation de handicap.
La ville de Toulouse, qui comptait 47 structures d’accueil pour les personnes âgées en 2018 (soit environ 7,6 pour 10 000 habitants de plus de 65 ans, un chiffre conforme à la moyenne des 11 villes étudiées), a fortement accru ses dépenses de fonctionnement et d’investissement à l’égard de ce public. Ainsi, le budget municipal dédié aux actions pour les personnes âgées a crû de 55 % entre 2016 et 2018 et les investissements dans les installations leur étant destinées ont doublé entre 2014 et 2016.
En revanche, la politique enfance et scolarité a vu ses budgets se contracter de 17,6 % depuis 2014, tout particulièrement ces dernières années (- 15,8 % entre 2016 et 2018). Un effort avait néanmoins été fait au début de la mandature pour construire de nouvelles crèches, avec la construction de 17 nouveaux établissements, mais ce chiffre est stable depuis 2016 alors même que la population de la ville a crû de 0,9 % entre 2016 et 2018. Avec 30,6 crèches pour 100 000 habitants cependant, Toulouse demeure au-dessus de la moyenne des 11 villes étudiées en la matière.
Indicateur | Source |
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Nombre de crèches pour 100 000 habitants |
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Budget consacré à l’enfance et à l’éducation par hab de moins de 15 ans |
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Nombre d’hébergements pour personnes âgées pour 10 000 personnes de plus de 65 ans |
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Budget consacré à la solidarité par habitant |
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Taux de pauvreté (60% du revenu médian) | Insee, Filosofi 2019 |