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Marseille

869 815 habitants
Maire sortant Jean-Claude Gaudin (LR)

Nice

346 055 habitants
Maire sortant Christian Estrosi (LR)

Population

2018
869 815
+0,37  %
2014
866 644

Dépenses

Dépenses totales
2018
1 391,1 M€ 
-9,1  %
2014
1 530,6 M€ 
Dépenses par habitant
2018
1 599 € 
-10,2  %
2014
1 781 € 
2018
Charges de fonctionnement
1 024,6 M€  -2,6  %
Emploi d’investissement
366,6 M€  -23,4  %
Charges de personnel
579,7 M€  -0,2  %
Dépenses d’équipement
173,3 M€  -16,2  %

Recettes

Recettes globales
2018
1 545,7 M€ 
-5,6  %
2014
1 637,5 M€ 
2018
Produits des impôts locaux
533,1 M€  +15,9  %
 
Dotation Globale de Fonctionnement
220,5 M€  -15,1  %
 
Dotation Globale de Fonctionnement par habitant
253 €  -16,2  %

Dette

Dette
2018
1 661 M€ 
-10,3  %
2014
1 852,6 M€ 
2018
Dette par habitant
1 910 €  -11,4  %
 
Dette/CAF
8,7 ans -3,2  ans

Métropole

Dette
2018
2 749,5 M€ 
+13,4  %
2016
2 425,8 M€ 
2018
Dette par habitant
1 451 € 
 
Dépenses par habitant
1 722

Que faut-il en retenir ?

La commune de Marseille compte une population en augmentation régulière mais modérée : elle atteint 869 815 habitants en 2018.

Elle consacre ses dépenses (1 391 M€ en 2018) à trois fonctions principales, représentant plus de la moitié de celles-ci : l’administration générale, premier poste de dépenses avec 294 M€ en 2018, l’action éducative (215 M€) et la charge de la dette (215 M€). La charge de la dette représente ainsi 15,5 % des dépenses, devant les actions de sécurité et de salubrité publique (166 M€). Il convient également de souligner que les dépenses de personnel représentent 579,7 M€ en 2018, en augmentation de + 11,3 % par rapport à 2008.

En dépit du dynamisme démographique, les dépenses de la commune ont dans l’ensemble légèrement décru en valeur, pour atteindre 1 391 M€ en 2018, contre 1 450 M€ en 2008.

La tendance baissière de la dépense s’explique pour partie par la création, au 1er janvier 2016, de la métropole Aix-Marseille-Provence. Les dépenses de la métropole s’élèvent en 2018 à 3 264 M€ environ, en croissance de 23,1 % par rapport à 2016. Elles représentent désormais plus du double du budget de la commune de Marseille. La métropole, qui inclut un ensemble vaste de 92 communes pour 1,8 million d’habitants, exerce notamment des compétences qui lui ont été transférées par les communes, dont celle de Marseille, en matière de développement économique, social et culturel.

La tendance s’explique également par le net recul de l’investissement. La commune de Marseille y a ainsi consacré environ 367 M€ en 2018, contre 686 M€ en 2007, soit une baisse significative de l’ordre de 310 M€. Concernant la métropole Aix-Marseille-Provence, les dépenses d’investissement ont nettement augmenté (+ 51,3 % entre 2016 et 2018), pour s’établir à 1 433,8 M€ en 2018.

Cette trajectoire de baisse de la dépense de la commune n’a pas été constante durant la période 2008-2018. En particulier, les variations des dépenses peuvent être liées aux deux cycles électoraux (augmentation des dépenses avant l’élection, puis une baisse lors de l’année de l’élection et l’année suivante).

Au cours de la décennie, la contraction de la dépense de la commune de Marseille a permis de faire refluer sa dette. Après avoir oscillé entre 1 800 M€ et 1 900 M€ sur la période 2008-2016, la dette de la commune de Marseille a nettement reculé en 2017 et en 2018, pour atteindre 1 661 M€. Cette baisse, de près de 230 M€ par rapport au pic d’endettement atteint en 2016, reflète un double mouvement d’amélioration de la capacité d’autofinancement de la commune et de réduction significative des investissements.

La fiscalité locale a connu un mouvement inverse de celui des dépenses. Au cours de la période 2008-2018, la fiscalité directe locale est passée de 333,5 M€ en 2008 à 533,1 M€ en 2018, soit une croissance de 60 %. Le dynamisme de la fiscalité locale provient pour partie de l’augmentation des taux, qui ont notamment atteint en 2015 un plafond de 28,6 % pour la taxe d’habitation, un niveau nettement au-dessus de la moyenne des communes de plus de 100 000 habitants avec néanmoins des bases imposables inférieures à la moyenne des communes de la même strate.

Sources

IndicateurSource
Données comptables du ministère de l’économie et des finances

www.collectivites-locales.gouv.fr

Statistiques des impôts locaux (taux, assiettes, produits)

http://www.impots.gouv.fr/

 

2018
346 055
-0,61  %
2014
348 195

 

Dépenses totales
2018
766,7 M€ 
+13,5  %
2014
675,5 M€ 
Dépenses par habitant
2018
2 216 € 
+14,2  %
2014
1 940 € 
2018
Charges de fonctionnement
591,7 M€  +8,8  %
Emploi d’investissement
175 M€  +33  %
Charges de personnel
282 M€  +7,1  %
Dépenses d’équipement
80,8 M€  +24,1  %

 

Recettes globales
2018
763,8 M€ 
+11  %
2014
687,9 M€ 
2018
Produits des impôts locaux
291,7 M€  +6,9  %
 
Dotation Globale de Fonctionnement
72,3 M€  -28,1  %
 
Dotation Globale de Fonctionnement par habitant
209 €  -27,7  %

 

Dette
2018
475 M€ 
-6,3  %
2014
507,2 M€ 
2018
Dette par habitant
1 373 €  -5,8  %
 
Dette/CAF
11,2 ans -2,5  ans

 

Dette
2018
1 503,7 M€ 
+42,1  %
2014
1 058 M€ 
2018
Dette par habitant
2 760 €  +42,3  %
 
Dépenses par habitant
2 199 +22,8  %

 

Les principaux indicateurs financiers de la ville de Nice révèlent un état financier globalement solide.

La commune dispose d’un niveau de recettes supérieur à la moyenne, à la fois en statique et en dynamique sur la période 2014-2018, malgré une diminution importante (- 28 %) de la dotation globale de fonctionnement (« DGF ») versée par l’Etat. Le niveau important de recette s’explique notamment par un produit de la fiscalité directe élevé, du fait de bases imposables par habitant supérieures à la moyenne de la strate.

La variation du niveau de dépenses est globalement stable au regard des cycles classiques des dépenses communales. Elles s’établissent en 2018 à 767 M€ et demeurent en euros par habitant supérieures de 28,4 % à la moyenne de la strate. Composante des dépenses d’investissement, les dépenses d’équipement rapportées à l’habitant sont toutefois inférieures de 151 € à la moyenne de la strate en 2014. Elles se rapprochent progressivement du niveau moyen : elles lui sont en 2018 inférieures de 30 € seulement. Ventilées par fonction, les dépenses financent en premier lieu l’administration générale (26 % des dépenses de fonctionnement), puis l’action pour le sport et la jeunesse (20 %) et l’action pour l’enseignement (16 %).

La ville de Nice semble avoir fait du désendettement une priorité : de 2014 à 2018, la dette a diminué de 6 %. En 2017, la capacité de désendettement de la ville s’établissait à 14 ans. Dans le cadre du contrat financier signé avec l’Etat, la ville de Nice s’est engagée à ramener sa capacité de désendettement à 10,8 années en 2019. Cet effort de désendettement s’est particulièrement amplifié en 2018.

Créée en 2012, la Métropole de Nice Côte d’Azur dispose de compétences élargies, notamment dans le domaine de l’urbanisme et du transport. Le transfert des dépenses d’investissement de la ville à la métropole de Nice (par exemple, le financement, par la métropole du projet de ligne Ouest-Est densifiant le tramway niçois) peut expliquer la réduction de l’endettement de la ville de Nice a contrario de celui de la Métropole de Nice Côte d’Azur soit + 42 % de 2014 à 2018 (de 1 058 M€ en 2014 à 1 504 M€ en 2018).

Sources

IndicateurSource
Données comptables du ministère de l’économie et des finances

www.collectivites-locales.gouv.fr

Statistiques des impôts locaux (taux, assiettes, produits)

http://www.impots.gouv.fr/

Données relatives au budget primitif 2017

https://www.nice.fr/uploads/media/default/0001/13/rapport%20BP2017%20VDN.pdf

Plaquette de présentation du budget primitif 2019

https://www.nicecotedazur.org/uploads/media_items/budget-primitif-2019.original.pdf