Bordeaux Métropole et la ville de Bordeaux bénéficient d’un réseau de tramway créé au début des années 2000, relativement dense et en développement constant depuis sa création. Le tramway constitue la vitrine et l’ossature du réseau de transports en commun de l’agglomération bordelaise. Cet investissement important ne semble pourtant pas permettre à la ville de Bordeaux de jouir, pour l’heure, d’un bon rang parmi les villes françaises dans les différents classements et travaux sur la congestion automobile. Ainsi, avec près de 223 heures passées annuellement dans les embouteillages par conducteur, la ville de Bordeaux est, après celle de Paris (237), la ville la plus congestionnée de France parmi les 11 villes étudiées dans le cadre de cette opération. La part des transports en commun dans les modes de déplacement (29,2 %) est inférieure à la moyenne des 11 villes étudiées dans le cadre de cette opération (33,5 %).
Cette situation s’explique par le fait que la ville de Bordeaux a une position et un rôle de ville-centre à l’instar de Paris ou Lyon et n’est pas organisée en agglomération comme peuvent l’être Toulouse, Montpellier ou Rennes. Cela a un impact en termes de densité de la circulation.
Concernant les mobilités douces, Bordeaux compte 4 vélos accessibles pour 1 000 habitants et 0,33 kilomètre de pistes cyclables pour 1 000 habitants. Pour ces deux indicateurs, Bordeaux se situe légèrement en dessous de la moyenne des 11 plus grandes villes de France ici étudiées (5,1 vélos accessibles et 0,42 km de pistes cyclables). Bordeaux offre également 0,3 borne de recharge électrique pour 1 000 habitants, ce qui la hisse à la seconde place de notre palmarès en la matière, parmi les 11 villes étudiées.
Le nombre d’accidents corporels de la circulation a été divisé par deux entre 2014 et 2018, pour s’établir à 9,4 pour 10 000 habitants, ce qui est légèrement inférieur à la moyenne des 11 villes (12,7).
Indicateur | Source |
---|---|
Kilomètres de lignes de métro et/ou de tramway | https://www.bordeaux-metropole.fr/Grands-projets/Grands-projets-mobilite/Tramway/Phase-3-2008-2020 |
Kilomètres de pistes cyclables pour 1000 habitants | |
Nombre de vélos en libre-service pour 1 000 habitants | |
Nombre annuel d’heures passées dans les embouteillages par conducteur |
|
Nombre annuel d’accidents corporels de la circulation pour 10 000 habitants | |
Nombre de bornes de recharge électrique pour 1 000 habitants | Somme du nombre des bornes standards, semi-accélérées, accélérées et rapides sur les limites géographiques de la ville : https://fr.chargemap.com/map |
Part des transports en commun dans les modes de déplacement | Insee, recensement de la population 2015, exploitation complémentaire. https://www.insee.fr/fr/statistiques/3714237#graphique-Figure1 Figure 2 « Proportion des différents modes de déplacement principal domicile-travail des salariés résidant dans les villes-centres des aires urbaines de plus de 400 000 habitants » |
Part de la billetterie dans les recettes de fonctionnement en matière de transports | Transports collectifs urbains de province, Évolution 2010-2015 – annuaire statistique, CEREMA (recettes tarifaires / charges totales) |
Lille offre 45,2 km de métro et 22 km de tramway. Les Lillois réalisent 35,8 % de leurs trajets en transports en commun, un chiffre supérieur à la moyenne des 11 villes étudiées dans le cadre de cette opération (33,5 %).
S’ajoutent à ce réseau, 80 km de pistes cyclables, soit 0,34 km par habitant à l’échelle de la ville (un chiffre légèrement inférieur à la moyenne des 11 villes étudiées) et 450 km pour l’ensemble de la Métropole européenne de Lille. En matière d’offre de vélos en libre-service, Lille arrive en tête de notre palmarès avec 9,3 vélos pour 1 000 habitants contre une moyenne de 5,1 vélos pour nos 11 villes.
Le territoire municipal s’est aussi doté de 43 bornes de recharge pour voitures ou vélos électriques. On compte 0,18 bornes pour 1 000 habitants, une offre comparable à la moyenne des 11 plus grandes villes de France ici étudiées.
Malgré l’augmentation des modes de déplacement respectueux de l’environnement, le nombre d’heures perdues annuellement par conducteur a augmenté de 7 % depuis 2017, pour atteindre 114 heures en 2018, une congestion qui reste néanmoins bien inférieure à la moyenne de la situation observée parmi nos 11 villes ; Lille est ainsi la deuxième ville à la congestion la moins forte. Le nombre d’accidents corporels de la circulation a diminué de moitié entre 2012 et 2017, passant de 321 à 142 accidents, soit 6,1 accidents pour 10 000 habitants. Lille est ainsi, parmi les 11 villes étudiées, celle qui présente le plus faible nombre d’accidents.
Indicateur | Source |
---|---|
Kilomètres de lignes de métro et/ou de tramway | Sites des autorités organisatrices des transports |
Kilomètres de pistes cyclables pour 1000 habitants |
|
Nombre de vélos en libre-service pour 1 000 habitants | |
Nombre annuel d’heures passées dans les embouteillages par conducteur |
|
Nombre annuel d’accidents corporels de la circulation pour 10 000 habitants | |
Nombre de bornes de recharge électrique pour 1 000 habitants | Somme du nombre des bornes standards, semi-accélérées, accélérées et rapides sur les limites géographiques de la ville : https://fr.chargemap.com/map |
Part des transports en commun dans les modes de déplacement | Insee, recensement de la population 2015, exploitation complémentaire. https://www.insee.fr/fr/statistiques/3714237#graphique-Figure1 Figure 2 « Proportion des différents modes de déplacement principal domicile-travail des salariés résidant dans les villes-centres des aires urbaines de plus de 400 000 habitants » |