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BIOGRAPHIE

Ouvrir des centres de rétention aux frontières de l’Europe

Ensemble (majorité présidentielle)

Grâce à la réforme européenne du droit d’asile, nous ouvrirons des centres de rétention aux frontières extérieures de l’Europe pour examiner la situation des migrants avant qu’ils n’arrivent sur notre sol.
Programme Ensemble pour la République

Estimation
Économie par an
Par l'Institut Montaigne
1,8 Md€
1 Md€ estimation basse
2,5 Md€ estimation haute
Par Ensemble (majorité présidentielle)

Au cours de leur séjour en France, les demandeurs d’asile bénéficient de divers moyens de subsistance comprenant notamment une allocation financière, un hébergement, un accès aux soins de base ainsi qu’une scolarisation de leurs enfants. Celles-ci sont comprises dans le budget de l’État alloué à l’asile qui inclut également les frais de fonctionnement des autorités administratives et judiciaires en charge des procédures de demande d’asile.

Le chiffrage est notamment effectué à partir de ce qui est alloué chaque année par l’État à sa politique d’asile dans la loi de finances (1,2 Md€ pour 2023 selon la Cour des Comptes compris dans les 1,6 Md€, sur le Programme 303 (Selon une note d’exécution budgétaire de la Cour des comptes pour l’exercice 2023), qui comporte près de 0,3 Md€ de dépenses de fonctionnement et 1,3 Md€ de dépenses d’intervention). Il s’appuie par ailleurs sur l’estimation faite par la Cour des comptes du coût des demandeurs déboutés qui demeurent sur le territoire (coût de 1 Md€ issu du rapport provisoire de la Cour des comptes). Le coût total de l’asile en France se situe donc environ autour de 2 Md€.

La réforme proposée n’empêchera cependant pas la France de prendre en charge les demandeurs d’asile hébergés dans les pays tiers, ce qui implique de nouvelles dépenses que nous pouvons estimer à la moitié des coûts occasionnés en France au regard du moindre coût de la vie dans les pays tiers considérés (soit 0,6 Md€ = 1,3 Md€ de dépenses d’intervention divisé par 2). Ce coût estimé est comparable au coût de gestion estimé par les autorités australiennes de leurs centres extraterritoriaux. Les économies potentiellement générées par cette réforme au niveau de l’asile varieraient donc au total entre 1 et 2,5 Md€ par an.

Les chiffrages proposés ici traitent prioritairement de l’impact immédiat des mesures sur les finances publiques et, dans la mesure du possible, examinent certains de leurs effets macroéconomiques. Notre démarche, réalisée dans le temps contraint de cette campagne, est itérative et invite au débat contradictoire.